Top départ imminent pour les nouveaux diplÎmés du bac
Le Burkina Faso sâapprĂȘte Ă accueillir les nouveaux bacheliers dans le cadre de lâimmersion patriotique obligatoire 2025, une initiative nationale inĂ©dite visant Ă renforcer la conscience citoyenne, lâengagement patriotique et lâunitĂ© nationale. Selon les informations officielles, lâintĂ©gration dans les centres dâimmersion est prĂ©vue pour le 9 aoĂ»t et prendra fin le 11 septembre.
Cette immersion vise Ă :
Ancrer les valeurs de civisme, de discipline et de solidaritĂ© chez les jeunes fraĂźchement sortis du systĂšme secondaire. CrĂ©er un esprit de corps et dâappartenance nationale, essentiel dans le contexte actuel de rĂ©silience face aux dĂ©fis sĂ©curitaires et sociaux. PrĂ©parer les futurs Ă©tudiants et professionnels Ă contribuer activement au dĂ©veloppement du pays.
Durant un mois, les bacheliers participeront Ă des activitĂ©s structurĂ©es dans des centres dâaccueil Ă travers le pays :
Formations citoyennes : histoire du Burkina Faso, institutions, droits et devoirs du citoyen. Travaux communautaires et sessions de volontariat dans des secteurs clĂ©s : environnement, Ă©ducation, santĂ©, sĂ©curitĂ© alimentaire. Ateliers pratiques : leadership, entrepreneuriat, premiers secours, gestion des conflits. Encadrement militaire ou civil, avec des modules de discipline et dâorganisation collective.
Cette initiative, saluĂ©e par certains comme une opportunitĂ© de renforcer la jeunesse burkinabĂš, suscite Ă©galement des interrogations sur sa mise en Ćuvre, les conditions dâaccueil et lâimpact rĂ©el Ă long terme.
« Câest une bonne chose de rassembler les jeunes autour dâune cause nationale. Mais il faudra veiller au bon encadrement, au respect des droits et Ă lâinclusion », souligne un parent dâĂ©lĂšve Ă Ouagadougou.
Lâimmersion patriotique pourrait devenir un vĂ©ritable rite de passage, ouvrant la voie Ă une gĂ©nĂ©ration mieux prĂ©parĂ©e pour lâenseignement supĂ©rieur, le marchĂ© du travail et la citoyennetĂ© active.
à moyen terme, si bien encadrée et améliorée sur la base des retours de terrain, cette politique pourrait :
Réduire la fracture sociale entre les jeunes issus de différentes régions et classes sociales. Cultiver un engagement communautaire fort, en lien avec les enjeux nationaux actuels (sécurité, cohésion, environnement). Servir de socle pour un service civique ou national futur, en lien avec les ambitions du Burkina Faso.





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