
Enfin. Après plus de trois années de silence et d’attente, le Stade du 4 Août est à nouveau prêt à vibrer au rythme des chants, des espoirs, et des exploits du football burkinabè. Suspendu depuis mars 2021 par la Confédération Africaine de Football (CAF) pour non-conformité aux normes internationales, ce temple du sport renaît aujourd’hui, homologué, rénové et réhabilité. Une victoire bien au-delà du terrain.

Dans une lettre officielle, la CAF a salué les efforts conjoints du Gouvernement burkinabè et de la Fédération Burkinabè de Football (FBF), soulignant la qualité des travaux entrepris pour offrir au public et aux joueurs un cadre digne du haut niveau africain. Cet acte est plus qu’une validation technique : c’est une reconnaissance du sérieux, de la volonté et de la passion d’un pays qui refuse de voir le football se jouer ailleurs que chez lui.

Cette réouverture marque aussi un tournant symbolique. Car le Stade du 4 Août, ce n’est pas qu’une pelouse et des gradins ; c’est un lieu de communion nationale, une scène d’émotion collective, un moteur de fierté pour tout un peuple. Le retour des Étalons à Ouagadougou n’est pas simplement un événement sportif, c’est un rendez-vous avec l’histoire, une reconquête du territoire symbolique du sport roi.
À l’heure où le football africain continue de se professionnaliser, il est essentiel que les infrastructures suivent. Le Burkina Faso montre aujourd’hui qu’il en est capable, qu’il est prêt à accueillir, à rêver grand, et pourquoi pas, à revendiquer un jour l’organisation de grandes compétitions continentales.
Alors que les tribunes s’apprêtent à se remplir à nouveau, que les chants s’élèveront de nouveau dans le ciel de Ouaga, saluons ceux qui ont cru en ce projet et qui l’ont rendu possible. Le Stade du 4 Août n’est plus en sommeil. Il est prêt. Et avec lui, tout un pays est prêt à écrire une nouvelle page de sa légende sportive.





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