Musique ivoirienne/ La vulgarité sur scène, l’autre face du spectacle, à interdire

La musique ivoirienne souffre d’un mal. Celui de la vulgarité qui connait de plus en plus de propension dans le Showbiz musical ivoirien.

On a connu des chanteuses comme Aïcha Koné, Nayanka Bell, Antoinette Konan, Adélie, Chantal Taïba etc..pour leurs talents d’artistes et non parce qu’elles se mettaient nue sur scène.

Un peu plus proche, on peut citer des chanteuses comme Josey, Roseline LAYO, Essi, Ayidissa, etc… qui ne se mettent pas nues pour attirer leurs fans. Ajouter de la séduction de femme ne signifie pas se mettre nue sur scène. Ne confondez pas les choses.
Les chanteuses ivoiriennes de ces dix dernières années sont « maîtresses » dans l’art de la nudité sur scène.
Certaines d’entre elles ont fait de la nudité leurs premiers arguments pour se faire connaître et se faire aimer de leurs publics. Mais quels publics? Un public d’un certain âge frappé d’immaturité et donc interdit de regarder des choses vulgaires.

Si au  cinéma ou à la télévision, il est exigé de marquer  » Interdit au moins de 18 Ans » au bas des films, ce n’est pas le cas en musique. Cela est encore rare, on pourrait dire. Sur scène, il se passe des choses à faire éviter aux mineurs.

En Côte d’Ivoire, se mettre nue sur scène est devenue un effet de mode pour des chanteuses qui manquent de talents pour être de bons artistes.

Leurs seuls arguments, c’est de montrer des parties intimes et se vêtir d’habits hyper sexy pour s’attirer des regards et se faire un public qui aime ce genre de scènes.

Sinon, une artiste qui a du talent, qui chante bien et qui a de belles œuvres discographiques sur le marché, n’a pas besoin de se mettre nue pour que son public l’adopte.

un 15 Février au Stade de la BAE à Yopougon, HIMRA était annoncé pour un spectacle. Le public de HIMRA est composé d’adolescents, donc un public en majorité de mineurs. Accepter que des artistes de la classe de Queen Myriana montent sur scène est une erreur grave à corriger désormais, de la part des organisateurs.

Ce genre de chanteuses ne doivent pas faire partie de la liste d’artistes annoncés parce qu’elles ont choisi de promouvoir la vulgarité et non leur musique. Se mettre nue leur fait aucun effet et n’ont aucun regret de le faire. Se mettre nue devant des enfants ne leur dit rien.

On nous dira que les époques passées ne sont plus celles d’avant. Mais nous répondront aussi que l’Afrique n’est pas l’Europe, ni les États-Unis. Chaque peuple à sa Culture et ses valeurs. La culture africaine est différente de celle des pays occidentaux où la nudité d’une femme artiste ne choque peut-être pas. C’est une habitude chez eux.

Mais en Afrique, la femme est sacrée. La voir nue en plus dans un public de jeunes mineurs est un sacrilège. Il faut donc éviter de se cacher derrière le paravent d’artiste pour sublimer ses fantasmes cachés.

La police des mœurs devra désormais agir lorsque ce genre de concerts se présentent. Non seulement, cela permettra aux organisateurs de prendre des dispositions pour éviter de  » glisser » des chanteuses aux mœurs légères sur la liste d’artistes et de choquer le monde, mais d’éduquer nos jeunes enfants sur des valeurs africaines.

Les spectacles de nudité se passent dans des clubs privés. C’est ce que recommande la loi. Tant que cela se passe dans des espaces ouverts, la police des mœurs devra jouer son rôle.

Où sont passer nos valeurs africaines ? La musique n’est pas un champ d’exhibition de nudité mais de parler à l’âme. Bon dimanche .
Très Cordialement !