
Camille Makosso vient encore de faire ce quâil sait le mieux : du bruit. Mais cette fois, son vacarme vise directement le mĂ©tier de journaliste. ArmĂ© dâune prĂ©tendue « carte internationale », il sâĂ©rige en donneur de leçons face Ă lâUnion nationale des journalistes de CĂŽte dâIvoire (UNJCI). RĂ©sultat ? Une nouvelle provocation, doublĂ©e dâun profond manque de respect.

Quâon soit clair : Makosso nâest pas journaliste. Il nâa ni la formation, ni la dĂ©ontologie, ni la rigueur que ce mĂ©tier exige. Ses lives enflammĂ©s et ses buzz ne sont pas de lâinformation, ce sont des shows. Le problĂšme, câest quâen se faisant passer pour ce quâil nâest pas, il crache sur une profession qui se bat dĂ©jĂ pour sa crĂ©dibilitĂ©.
Pire encore, il ose rabaisser lâorganisation journalistique de son propre pays, lâUNJCI, pour brandir une obscure carte dĂ©livrĂ©e par on ne sait quelle structure en Allemagne. Mais enfin, de quelle « organisation » parle-t-il ? Quelle est sa lĂ©gitimitĂ© ? Et surtout, qui a donnĂ© mandat Ă une association Ă©trangĂšre pour juger du journalisme ivoirien ?
Le journalisme nâest pas une affaire de followers, mais de faits vĂ©rifiĂ©s. Il nâest pas question de likes, mais de responsabilitĂ©. Makosso peut bien jouer au prophĂšte des rĂ©seaux sociaux, mais quâil sache une chose : le micro et la camĂ©ra ne suffisent pas pour ĂȘtre journaliste.

Ă trop vouloir confondre influence et information, on finit par sombrer dans la manipulation. Et si Makosso veut sâimproviser « quatriĂšme pouvoir », quâil commence par respecter le premier : la vĂ©ritĂ©.




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