By

📌 ÉDITORIAL : Makosso, le « pasteur » qui veut ridiculiser le journalisme

Camille Makosso vient encore de faire ce qu’il sait le mieux : du bruit. Mais cette fois, son vacarme vise directement le mĂ©tier de journaliste. ArmĂ© d’une prĂ©tendue « carte internationale », il s’érige en donneur de leçons face Ă  l’Union nationale des journalistes de CĂŽte d’Ivoire (UNJCI). RĂ©sultat ? Une nouvelle provocation, doublĂ©e d’un profond manque de respect.

Qu’on soit clair : Makosso n’est pas journaliste. Il n’a ni la formation, ni la dĂ©ontologie, ni la rigueur que ce mĂ©tier exige. Ses lives enflammĂ©s et ses buzz ne sont pas de l’information, ce sont des shows. Le problĂšme, c’est qu’en se faisant passer pour ce qu’il n’est pas, il crache sur une profession qui se bat dĂ©jĂ  pour sa crĂ©dibilitĂ©.

Pire encore, il ose rabaisser l’organisation journalistique de son propre pays, l’UNJCI, pour brandir une obscure carte dĂ©livrĂ©e par on ne sait quelle structure en Allemagne. Mais enfin, de quelle « organisation » parle-t-il ? Quelle est sa lĂ©gitimitĂ© ? Et surtout, qui a donnĂ© mandat Ă  une association Ă©trangĂšre pour juger du journalisme ivoirien ?

Le journalisme n’est pas une affaire de followers, mais de faits vĂ©rifiĂ©s. Il n’est pas question de likes, mais de responsabilitĂ©. Makosso peut bien jouer au prophĂšte des rĂ©seaux sociaux, mais qu’il sache une chose : le micro et la camĂ©ra ne suffisent pas pour ĂȘtre journaliste.

À trop vouloir confondre influence et information, on finit par sombrer dans la manipulation. Et si Makosso veut s’improviser « quatriĂšme pouvoir », qu’il commence par respecter le premier : la vĂ©ritĂ©.


Abonne toi Ă  Ton Bon Petit

Notre newletter t’informe sur l’actualitĂ© que tu n’as pas eu le temps de voir sur les rĂ©seaux sociaux.

Publicité

Laisser un commentaire

La premiĂšre audience jeune du Faso