Maître Gims met les points sur les “i” : stop aux rumeurs de pacte avec le diable

Dans une vidéo publiée récemment, Maître Gims, l’artiste français d’origine congolaise, a exprimé avec force son ras-le-bol face aux rumeurs persistantes qui circulent sur son succès. Depuis plusieurs années, certains lui reprochent, parfois de manière insistante, d’avoir “vendu son âme au diable” pour réussir dans la musique.

Loin de se laisser intimider, Gims s’est montré direct et sans détour : « Est-ce que tu as troqué tes parents ? Est-ce que tu as sacrifié ta sœur ? Est-ce que tu as vendu tes yeux ? » a-t-il lancé, citant les questions qu’il entend régulièrement. Et de préciser que la majorité des interrogateurs viennent des communautés noire et arabe, tout écœurer de constater cela.

Image d’illustration

L’artiste ne s’est pas limité à se défendre. Il a dénoncé un problème plus profond, qu’il considère comme un frein au progrès en Afrique : « C’est avec des mentalités comme ça que les Africains resteront toujours derniers. Quand un Africain réussit, on lui attribue forcément un pacte avec le diable. » Selon lui, cette vision nuit à la reconnaissance du travail, de la discipline et de l’effort.

Gims a aussi pointé du doigt l’absurdité de comparer son parcours à celui de célébrités européennes : « Pourquoi n’allez-vous pas saouler Johnny Hallyday ou Jean-Jacques Goldman ? Eux ont travaillé et personne ne dit qu’ils ont signé un pacte. » Pour l’artiste, il est temps de casser le mythe selon lequel le succès des Africains est inexplicable ou surnaturel.

Gims a également rappeler les efforts colossaux nécessaires qu’il fait pour rester au sommet : répétitions, spectacles, travail quotidien. Pour lui, le succès n’est jamais tombé du ciel, mais est le fruit d’un travail acharné et d’une discipline constante.

Enfin, l’artiste lance un message clair aux jaloux et aux sceptiques : « Arrêtez vos conneries de sorciers, d’illuminatis et de trucs de démons. Levez-vous, travaillez votre truc et bossez ! » Une déclaration qui va au-delà de sa propre carrière : elle interpelle sur la mentalité collective et le regard sur la réussite des Africains dans le monde.

Avec cette sortie, Maître Gims ne fait pas que défendre son parcours. Il signe un édit contre les rumeurs infondées, les jalousies et les stéréotypes qui entourent trop souvent le succès des artistes africains. Une mise au point nécessaire, tant pour lui que pour tous ceux qui aspirent à réussir dans le respect du travail et du talent.


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