OUATTARA et LA FRANCE encore contre la présidence du BURKINA FASO a l’UEMOA.

Une tension diplomatique couve au sein de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA). En cause : la présidence tournante de la Conférence des chefs d’État, qui revient cette année au Burkina Faso. Pourtant, tout indique que le président ivoirien Alassane Ouattara fait obstacle à l’arrivée du Capitaine Ibrahim Traoré à la tête de l’organisation.

🎯 Une présidence bloquée ?

Traditionnellement, la présidence de la Conférence des chefs d’État de l’UEMOA revient à tour de rôle aux pays membres. En 2025, le Burkina Faso est en tête de liste. Mais selon des sources diplomatiques concordantes, la Côte d’Ivoire s’oppose fermement à cette transition. Résultat : la tenue du conseil des ministres est reportée, et les décisions urgentes en matière économique sont suspendues.

🇧🇫 Le Burkina Faso est-il légitime ?

👉 Oui. Contrairement à certaines idées reçues, le Burkina Faso n’a pas quitté l’UEMOA, même s’il s’est retiré de la CEDEAO début 2024 avec le Mali et le Niger.

Il reste donc membre de plein droit de l’UEMOA, bénéficie toujours de la zone CFA via la BCEAO, et conserve son éligibilité à la présidence tournante de l’organisation.

⚠️ Pourquoi cette opposition ?

Les raisons du blocage sont politiques et stratégiques.

Crainte d’un changement d’orientation Ouattara redoute que Traoré imprime une ligne souverainiste, panafricaniste et anticolonialiste, à contre-courant de la diplomatie habituelle de l’UEMOA. Rupture avec l’ancien ordre régional Le Capitaine Traoré incarne une génération de dirigeants qui entendent redéfinir les rapports de force, briser les dépendances économiques, et reconnecter l’intégration régionale aux aspirations populaires.

Un affrontement de leaderships africains Ce bras de fer silencieux oppose deux visions de l’Afrique : Une Afrique libérale, technocratique, liée aux institutions occidentales (symbolisée par Ouattara) Une Afrique enracinée, volontariste, et souverainiste (incarnée par Traoré)

🔥 Une crise révélatrice

Ce blocage expose les fragilités de l’intégration régionale, où les volontés individuelles des chefs d’État peuvent neutraliser le fonctionnement collectif.

L’UEMOA, créée pour unir économiquement les peuples, devient l’arène de conflits de légitimité politique.

Alors que les peuples réclament plus de solidarité, d’industrialisation et de justice sociale, leurs institutions régionales sont paralysées par des querelles de pouvoir entre chefs d’État.

🗣️ Et maintenant ?

Le Burkina Faso ne compte pas céder. Plusieurs pays de la sous-région, dont le Mali et le Niger, soutiennent la montée du leadership sahélien à la tête des institutions régionales. Le blocage d’Ouattara, quant à lui, risque d’isoler davantage la Côte d’Ivoire, et de remettre en question sa prétention à être le moteur économique de la région.

🔴 La vraie question : l’UEMOA appartient-elle aux peuples ou aux présidents ?

Le temps où l’on choisissait les chefs d’institutions en coulisses est peut-être révolu. Les peuples regardent. Et ils réclament des institutions au service de leurs aspirations, pas des jeux d’ego.

✍️ wendbenedo

#Traoré #IntégrationRégionale


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