🔴 Burkina Faso : Vague de soutien d’Afro-Américains et d’Africains de la diaspora pour défendre le capitaine Ibrahim Traoré

Depuis plusieurs jours, un vent de solidarité souffle depuis les États-Unis et les quatre coins du monde africain vers le Burkina Faso. Sur TikTok, une mobilisation virale a vu le jour : des centaines de vidéos en anglais apportent un soutien fort et sans équivoque au président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré.

En toile de fond : les récentes accusations du général américain Michael Langley, qui reproche au régime burkinabè de détourner les ressources nationales pour consolider son pouvoir sécuritaire. Mais pour la diaspora africaine et afro-américaine, ces déclarations sont perçues comme une ingérence directe et injustifiée dans la souveraineté d’un pays africain engagé dans une voie de rupture avec les anciennes puissances coloniales.

Un écho panafricain fort

Les auteurs de ces vidéos, principalement des Africains anglophones, des Afro-descendants et des Afro-Américains, dénoncent ce qu’ils considèrent comme une tentative de déstabilisation d’un dirigeant panafricain courageux. Beaucoup voient dans Ibrahim Traoré un héritier spirituel de figures comme Thomas Sankara, Patrice Lumumba ou encore Steve Biko — des leaders assassinés pour avoir osé dire non à l’ordre établi.

Certaines vidéos vont jusqu’à appeler à la constitution d’une légion étrangère de volontaires prêts à défendre Traoré « par tous les moyens ». D’autres manifestent leur volonté de se rendre au Burkina Faso pour prêter main-forte au combat contre le terrorisme, dans une dynamique de soutien physique et moral à ce qu’ils appellent “le réveil africain”.

Un signal fort à la communauté internationale

Ce mouvement spontané et massif, venu d’en dehors des circuits diplomatiques traditionnels, renforce la posture panafricaniste du Burkina Faso et de l’Alliance des États du Sahel (AES).

Il témoigne aussi d’un changement profond dans les consciences noires : la défense de la souveraineté africaine ne connaît plus de frontières.

À ce jour, aucune réaction officielle n’a été émise par les autorités burkinabè, mais l’effet de cette mobilisation pourrait bien influencer les dynamiques politiques, sécuritaires et géostratégiques autour du pays.