Dans le cadre du renforcement des capacités scientifiques et technologiques du Burkina Faso, le Président de la Transition, le Capitaine Ibrahim Traoré, a annoncé l’acquisition imminente d’un microscope électronique à balayage (MEB). Cette annonce a été faite lors de sa rencontre avec les forces vives de la région du Plateau Central.

Depuis son indépendance, le Burkina Faso ne disposait pas d’un microscope électronique à la pointe de la technologie. Pour réaliser certaines analyses de haute précision, les chercheurs burkinabè étaient contraints de recourir à des laboratoires étrangers, une situation qui représentait un frein au développement de la recherche scientifique nationale.

« Depuis son existence, le Burkina n’a jamais eu de microscope de pointe pour ses recherches. Nous sommes obligés de louer des laboratoires pour nos analyses. Aujourd’hui, nous avons décidé d’y remédier en finalisant l’acquisition d’un microscope électronique à balayage, » a déclaré le Capitaine Ibrahim Traoré.

Le microscope électronique à balayage est un instrument de haute technologie qui permet d’obtenir des images extrêmement détaillées de la structure des matériaux à l’échelle microscopique. Son utilisation est indispensable dans plusieurs domaines de recherche, notamment :
✅ La science des matériaux (étude des métaux, polymères, céramiques)
✅ La biologie et la médecine (analyse des cellules, virus, bactéries)
✅ L’environnement et l’agronomie (qualité des sols, impact des polluants)
✅ L’industrie et la technologie (nano-technologies, électronique)
Avec cet équipement, le Burkina Faso pourra enfin mener des recherches de pointe sur son propre sol, réduire sa dépendance aux infrastructures étrangères et favoriser l’innovation locale.
Un engagement fort pour la souveraineté scientifique
L’acquisition de ce microscope s’inscrit dans la vision stratégique du gouvernement visant à renforcer les capacités techniques et scientifiques du pays. Ce projet s’aligne également sur les objectifs de souveraineté technologique et de développement endogène que le Président Traoré a maintes fois mis en avant.
Cette avancée marque un tournant historique pour la recherche scientifique burkinabè et ouvre de nouvelles perspectives pour les chercheurs et universitaires du pays. Avec cet investissement, le Burkina Faso affirme sa volonté de se positionner comme un acteur scientifique majeur en Afrique de l’Ouest.
Vers une mise en service prochaine
Les autorités burkinabè n’ont pas encore précisé la date exacte de l’installation du microscope, mais les démarches administratives et techniques seraient en phase de finalisation. Une fois opérationnel, cet équipement pourra bénéficier aux universités, instituts de recherche et industries qui en ont besoin pour leurs travaux.
L’initiative est saluée par la communauté scientifique nationale, qui voit en cette acquisition un signe encourageant pour l’essor de la recherche au Burkina Faso.
Avec cet engagement, le pays se dote enfin des outils nécessaires pour rivaliser avec les grandes nations scientifiques et favoriser l’émergence d’une expertise locale compétitive.
🔹 Affaire à suivre !




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