Le Conseil des ministres sâest tenu Ă Ouagadougou, le mercredi 18 dĂ©cembre 2024, en sĂ©ance ordinaire, de 09 H 00 mn Ă 15 H 50 mn, sous la prĂ©sidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, PrĂ©sident du Faso, PrĂ©sident du Conseil des ministres.
Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour,
entendu des communications orales,
procédé à des nominations,
mis fin Ă une fonction
et autorisĂ© des missions Ă lâĂ©tranger.
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Le Conseil a adoptĂ© un dĂ©cret portant conditions de dĂ©livrance des autorisations et licences relatives Ă la fabrication, lâassemblage, la transformation, la rĂ©paration, le commerce et le courtage des armes de guerre, de leurs piĂšces, Ă©lĂ©ments, munitions et autres matĂ©riels connexes.
Ce dĂ©cret vise lâapplication de la loi n°030-2021/AN du 18 mai 2021 portant rĂ©gime gĂ©nĂ©ral des armes, de leurs piĂšces, Ă©lĂ©ments, munitions et autres matĂ©riels connexes au Burkina Faso. Il prĂ©cise :
- les conditions de dĂ©livrance de lâautorisation de fabrication des armes de guerre ;
- les conditions dâexercice de lâactivitĂ© de courtage et les procĂ©dures dâenregistrement du courtier ;
- la composition du dossier de demande de licence de fabrication, dâassemblage, de transformation, de rĂ©paration et de commerce des armes de guerre.
Lâadoption de ce dĂ©cret permet un meilleur encadrement et le contrĂŽle des activitĂ©s liĂ©es au domaine de lâarmement au Burkina Faso.
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Le Conseil a adopté deux (02) rapports.
Le premier rapport est relatif Ă un projet de loi portant libertĂ© dâassociation.
Ce projet de loi vise la relecture de la loi n°064-2015/CNT du 20 octobre 2015 portant libertĂ© dâassociation.
La mise en Ćuvre de cette loi a apportĂ© plusieurs innovations notamment lâinstitution dâun nouveau format de rĂ©cĂ©pissĂ©, la prĂ©cision du contenu des statuts des associations et lâinstitution de frais dâenregistrement au profit du budget de lâEtat. MalgrĂ© ces acquis, plusieurs difficultĂ©s et insuffisances ont Ă©tĂ© constatĂ©es dans la mise en Ćuvre de cette loi.
En effet, il est apparu nĂ©cessaire de clarifier le concept dâassociation pour faire la dĂ©marcation entre les associations et les organisations politiques ou commerciales.
Les innovations de ce projet de loi sont entre autres :
- lâinterdiction faite aux ministres et prĂ©sidents dâinstitution en fonction, dâĂȘtre membres dirigeants dâassociation, aux chefs de circonscription administrative et aux prĂ©sidents de conseil de collectivitĂ© territoriale dâĂȘtre membres ou dirigeants dâassociation ;
- lâobligation pour toutes les associations de fournir leurs budgets, leurs comptes annuels et leurs rapports financiers aux ministres chargĂ©s des libertĂ©s publiques, de lâĂ©conomie et des finances et du domaine dâintervention ;
- la dissociation de la signature de la convention dâĂ©tablissement dâavec lâobtention du statut dâOrganisation non gouvernementale (ONG). Cette innovation permettra de rĂ©server le statut dâONG aux associations sur la base de leur capacitĂ© Ă financer des projets de dĂ©veloppement.
Le Conseil a marquĂ© son accord pour la transmission dudit projet de loi Ă lâAssemblĂ©e lĂ©gislative de Transition.
Le second rapport est relatif Ă un projet de dĂ©cret portant fixation des conditions dâĂ©tablissement, de dĂ©livrance et de validitĂ© des permis de conduire au Burkina Faso.
Le systĂšme des permis de conduire au Burkina Faso est rĂ©gi par la loi n°005-2018/AN du 19 avril 2018 portant fixation des rĂšgles relatives Ă lâĂ©tablissement, la dĂ©livrance et la validitĂ© des permis de conduire au Burkina Faso.
Ce dĂ©cret vise lâapplication de ladite loi en vue de rĂšglementer les conditions dâobtention du permis de conduire, son remplacement, sa conversion et sa suspension.
Lâadoption de ce dĂ©cret permet de donner au permis de conduire burkinabĂš une valeur et une crĂ©dibilitĂ© certaine, conformĂ©ment Ă la loi n°005-2018/AN du 19 avril 2018 portant fixation des rĂšgles relatives Ă lâĂ©tablissement, la dĂ©livrance et la validitĂ© des permis de conduire au Burkina Faso.
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Le Conseil a adopté trois (03) rapports.
Le premier rapport est relatif Ă un projet de dĂ©cret portant rĂšglementation de la maĂźtrise dâouvrage public dĂ©lĂ©guĂ©e, de lâassistance Ă maĂźtrise dâouvrage et de la maĂźtrise dâĆuvre.
Ce dĂ©cret vise la mise en Ćuvre de la loi n°005-2024/ALT du 20 avril 2024 portant rĂšglementation gĂ©nĂ©rale de la commande publique au Burkina Faso en matiĂšre de maĂźtrise dâouvrage public dĂ©lĂ©guĂ©e, dâassistance Ă maĂźtrise dâouvrage et de maĂźtrise dâĆuvre.
Le maĂźtre dâouvrage public est investi dâune mission de service public et Ă ce titre, il ne peut se dĂ©lier ni de sa responsabilitĂ© relative Ă lâouvrage, ni de la fonction dâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral quâil remplit.
Ce dĂ©cret fixe les rĂšgles rĂ©gissant la collaboration entre la maĂźtrise dâouvrage public et la maĂźtrise dâouvrage public dĂ©lĂ©guĂ©e. Il sâapplique aux rĂ©alisations de tous les ouvrages de bĂątiments, dâinfrastructures, aux Ă©tudes et suivis y relatifs, aux Ă©quipements industriels ou spĂ©cialisĂ©s ainsi quâaux Ă©quipements mĂ©dicaux dont les maĂźtres dâouvrages sont lâEtat et ses dĂ©membrements.
Ce décret comporte entre autres innovations :
- lâajout de la rĂ©alisation de lâĂ©tude de programmation au titre de la mission de maĂźtre dâouvrage ;
- la fixation de conditions de recours Ă la maĂźtrise dâouvrage public dĂ©lĂ©guĂ©e ;
- la consĂ©cration dâune rĂ©serve annuelle des projets que lâautoritĂ© envisage dĂ©lĂ©guer aux agences de maĂźtrise dâouvrage public dĂ©lĂ©guĂ©e selon leur spĂ©cialisation ;
- les rĂ©munĂ©rations du maĂźtre dâouvrage dĂ©lĂ©guĂ© et celle de lâassistant Ă la maĂźtrise dâouvrage public Ă hauteur de 5% maximum du montant total de lâenveloppe prĂ©visionnelle du projet pour le premier et 4% maximum pour le second.
Lâadoption de ce dĂ©cret permet la mise en place dâun systĂšme solide de gestion de la commande publique respectant les bonnes pratiques en la matiĂšre.
Le deuxiĂšme rapport est relatif Ă la situation dâexĂ©cution du budget et de la trĂ©sorerie de lâEtat, exercice 2024, au 30 septembre.
Au 30 septembre 2024, les recettes budgĂ©taires ont Ă©tĂ© recouvrĂ©es Ă hauteur de 2 125,61 milliards F CFA, soit un taux de 67,61% correspondant Ă une hausse de 28,94 milliards F CFA par rapport Ă 2023 Ă la mĂȘme pĂ©riode oĂč le montant Ă©tait de 2 096,67 milliards F CFA.
Quant au niveau dâexĂ©cution du budget de lâEtat, il sâest Ă©tabli Ă 2 483,44 milliards F CFA Ă fin septembre 2024, sur une prĂ©vision des crĂ©dits de paiement aprĂšs rĂ©gulation de 3 669,98 milliards F CFA, soit un taux dâexĂ©cution de 67,67%. A la mĂȘme date en 2023, le montant des dĂ©penses exĂ©cutĂ©es Ă©tait de 2 459,14 milliards F CFA.
Au niveau de la gestion de la trĂ©sorerie, au total 2 897,99 milliards F CFA ont Ă©tĂ© encaissĂ©s sur des comptes de disponibilitĂ©s des comptables directs du TrĂ©sor Ă fin septembre 2024, contre 2 856,78 milliards F CFA Ă la mĂȘme pĂ©riode en 2023.
Une analyse des principaux soldes Ă lâissue du troisiĂšme trimestre 2024, permet dâapprĂ©cier la performance de la mise en Ćuvre des mesures prises en matiĂšre de gouvernance budgĂ©taire et Ă©conomique permettant dâavoir les rĂ©sultats suivants :
- lâĂ©pargne budgĂ©taire et le solde budgĂ©taire global sont ressortis respectivement Ă 110,22 milliards F CFA et Ă – 499,39 milliards F CFA pour des soldes prĂ©visionnels de 509,69 milliards F CFA et – 675,48 milliards F CFA et des soldes prĂ©visionnels aprĂšs rĂ©gulation de 520,09 milliards F CFA et – 650,86 milliards F CFA ;
- au titre du financement intĂ©rieur net de lâEtat, il est ressorti provisoirement Ă 319,75 milliards F CFA Ă fin septembre 2024 contre 219,49 milliards F CFA en 2023 Ă la mĂȘme pĂ©riode ;
- au titre du déficit budgétaire global, base engagement, il est ressorti à 504,86 milliards F CFA en 2024, contre un déficit de 428,72 milliards F CFA à fin septembre 2023 ;
- au titre des recettes propres de lâEtat, elles ont atteint un niveau de 2 247,32 milliards F CFA au 30 septembre 2024 contre 2 057,56 milliards F CFA Ă la mĂȘme pĂ©riode en 2023.
Le Conseil fĂ©licite les acteurs pour la bonne exĂ©cution du budget et de la trĂ©sorerie de lâEtat, exercice 2024, au 30 septembre et marque son accord pour la transmission dudit rapport Ă lâAssemblĂ©e lĂ©gislative de Transition.
Le troisiĂšme rapport est relatif Ă lâacquisition du terrain de la SociĂ©tĂ© nationale dâamĂ©nagement des terrains urbains (SONATUR) sis Ă Sapaga au profit de la Police nationale.
Cette acquisition vise à réaliser un complexe intégré de formation de la Police nationale sur un terrain de 119 hectares.
Le Conseil a marquĂ© son accord pour lâacquisition dudit terrain pour un montant de deux milliards neuf cent millions (2 900 000 000) F CFA en vue de la rĂ©alisation dudit complexe au profit de la Police nationale.
Le financement de cette acquisition est assurĂ© par le budget de lâEtat.
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Le Conseil a adopté quatre (04) décrets.
Le premier dĂ©cret porte ouverture dâun Consulat honoraire du Burkina Faso Ă Tanger, Royaume du Maroc.
La rĂ©gion de Tanger est le lieu de divers mouvements migratoires internationaux en provenance dâEurope et dâAfrique subsaharienne. Les migrants subsahariens dont de nombreux BurkinabĂš y travaillent dans la sphĂšre informelle de lâĂ©conomie.
Lâouverture dâun Consulat honoraire Ă Tanger avec pour circonscription consulaire la Wilaya de Tanger-TĂ©touan-El Hoceima contribuera Ă la protection et Ă la dĂ©fense des intĂ©rĂȘts des BurkinabĂš de la localitĂ©.
Lâadoption de ce dĂ©cret consacre lâouverture dâun Consulat honoraire du Burkina Faso Ă Tanger, Royaume du Maroc, conformĂ©ment au dĂ©cret n°2024-0453/PRES-TRANS/PM/MAECRBE/MEFP du 17 avril 2024 portant rĂšglementation de lâouverture des postes consulaires honoraires et de lâexercice de la fonction de Consul honoraire du Burkina Faso Ă lâĂ©tranger.
Le deuxiĂšme dĂ©cret porte nomination dâun Consul honoraire du Burkina Faso Ă Tanger, Royaume du Maroc.
Lâadoption de ce dĂ©cret permet la nomination de Monsieur Moshine SEFRIOUI en qualitĂ© de Consul honoraire du Burkina Faso Ă Tanger, Royaume du Maroc, conformĂ©ment au dĂ©cret n°2024-0453/
PRES-TRANS/PM/MAECRBE/MEFP du 17 avril 2024 portant rĂšglementation de lâouverture des postes consulaires honoraires et de lâexercice de la fonction de Consul honoraire du Burkina Faso Ă lâĂ©tranger.
Le troisiĂšme dĂ©cret porte rĂ©ouverture du Consulat honoraire du Burkina Faso Ă New Jersey, aux Etats-Unis dâAmĂ©rique.
New Jersey est un Etat portuaire des Etats-Unis dâAmĂ©rique qui enregistre une forte communautĂ© de BurkinabĂš dans la zone estimĂ©e Ă plus de 4 000 personnes.
En 2021, un Consulat honoraire du Burkina Faso avait été ouvert avec pour circonscription consulaire les Etats de New Jersey, de Pennsylvanie et du Delaware mais il a été contraint de fermer en 2022.
Lâadoption de ce dĂ©cret consacre la rĂ©ouverture du Consulat honoraire du Burkina Faso Ă New Jersey en vue de la protection consulaire et de la protection des intĂ©rĂȘts des BurkinabĂš qui y vivent, conformĂ©ment au dĂ©cret n°2024-0453/PRES-TRANS/PM/MAECRBE/MEFP du 17 avril 2024 portant rĂšglementation de lâouverture des postes consulaires honoraires et de lâexercice de la fonction de Consul honoraire du Burkina Faso Ă lâĂ©tranger.
Le quatriĂšme dĂ©cret porte nomination dâun Consul honoraire du Burkina Faso Ă New Jersey, aux Etats-Unis dâAmĂ©rique.
Lâadoption de ce dĂ©cret permet la nomination de Monsieur Saidou OUEDRAOGO en qualitĂ© de Consul honoraire du Burkina Faso Ă New Jersey, conformĂ©ment au dĂ©cret n°2024-0453/PRES-TRANS/PM/MAECRBE/MEFP du 17 avril 2024 portant rĂšglementation de lâouverture des postes consulaires honoraires et de lâexercice de la fonction de Consul honoraire du Burkina Faso Ă lâĂ©tranger.
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Le Conseil a adoptĂ© un dĂ©cret portant approbation des statuts particuliers du Fonds national dâappui aux travailleurs dĂ©flatĂ©s et retraitĂ©s (FONA-DR).
Ce dĂ©cret est une relecture du dĂ©cret n°2015-1631/PRES-TRANS/PM/MFPTSS/MEF du 28 dĂ©cembre 2015 portant approbation des statuts particuliers du Fonds national dâappui aux travailleurs dĂ©flatĂ©s et retraitĂ©s.
Créé en 2008 pour aider Ă la rĂ©insertion professionnelle des travailleurs dĂ©flatĂ©s et des retraitĂ©s en vue de la rĂ©duction du chĂŽmage et de la pauvretĂ© au Burkina Faso, le FONA-DR assure au profit de ces groupes vulnĂ©rables la formation, l’octroi direct ou indirect de prĂȘt et la valorisation de l’expertise ainsi que de l’expĂ©rience des travailleurs retraitĂ©s.
Les innovations majeures de ce décret portent entre autres sur :
- lâĂ©largissement de la mission du FONA-DR Ă la promotion de lâentrepreneuriat senior par la prise en compte des agents publics de lâEtat, des travailleurs salariĂ©s et assimilĂ©s Ă 03 ans de leur Ăąge de dĂ©part Ă la retraite ;
- le dĂ©veloppement dâĂ©lĂ©ments complĂ©mentaires de sĂ»retĂ© notamment la prise en compte de la personne physique assurant la continuitĂ© du projet en cas de dĂ©cĂšs en vue dâassurer le remboursement des prĂȘts ;
- le dĂ©plafonnement de lâĂąge autorisĂ© pour le bĂ©nĂ©fice des prĂȘts qui Ă©tait de 75 ans ;
- la contribution du fonds Ă la recherche de partenariats techniques et financiers ;
- la prise en compte des Forces armĂ©es nationales dans le Conseil dâadministration.
Lâadoption de ce dĂ©cret permet au Fonds national dâappui aux travailleurs dĂ©flatĂ©s et retraitĂ©s de disposer de textes rĂšglementaires en vue dâaccomplir ses missions, conformĂ©ment aux dispositions du dĂ©cret n°2014-610/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut gĂ©nĂ©ral des fonds nationaux.
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Le Conseil a adopté trois (03) rapports.
Le premier rapport est relatif Ă deux projets de dĂ©cret portant respectivement crĂ©ation de charges dâhuissier de justice et nomination de titulaires de charges dâhuissier de justice.
Lâadoption de ces dĂ©crets permet la crĂ©ation de vingt et une (21) charges dâhuissier de justice et la nomination de vingt et une (21) personnes en qualitĂ© de titulaires de charges dâhuissier de justice dans des tribunaux de grande instance du Burkina Faso.
Le deuxiĂšme rapport est relatif Ă deux projets de dĂ©cret portant respectivement transfert de charges dâhuissier de justice et nomination de titulaires de charges dâhuissier de justice.
Lâadoption de ces dĂ©crets permet le transfert des charges dâhuissier de justice des tribunaux de grande instance de Gaoua, de LĂ©o et de Fada NâGourma aux siĂšges des tribunaux de grande instance de Ouaga I et Ouaga II et la nomination de deux (02) personnes en qualitĂ© de titulaires de charges dâhuissier de justice dans les tribunaux de grande instance de Ouaga I et Ouaga II.
Le troisiĂšme rapport est relatif Ă un projet de loi portant conditions dâoctroi de la grĂące amnistiante.
Suite aux Ă©vĂšnements des 15 et 16 septembre 2015, plusieurs personnes ont Ă©tĂ© poursuivies et condamnĂ©es par le Tribunal militaire pour des faits relatifs Ă lâatteinte Ă la sĂ»retĂ© de lâEtat et autres infractions connexes.
Parmi les condamnĂ©s, certains ont purgĂ© leurs peines et ont rejoint leur unitĂ© ou services dâorigine oĂč ils contribuent aux opĂ©rations de reconquĂȘte du territoire ; dâautres ont fait appel et sont toujours en attente de jugement.
Compte tenu des procédures judiciaires toujours en cours, ce projet de loi vise à lever les obstacles qui constituent un frein à leur carriÚre en termes de promotion et à encourager ces personnes pour leur engagement patriotique et leur sacrifice pour la défense de la Nation.
Le Conseil a marquĂ© son accord pour la transmission dudit projet de loi Ă lâAssemblĂ©e lĂ©gislative de Transition.
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Le Conseil a adopté trois (03) rapports.
Le premier rapport est relatif à un projet de décret portant institution du Certificat national de conformité (CNC) des produits destinés à la consommation.
Le Certificat national de conformité est un document administratif qui atteste de la conformité des produits aux normes et rÚglements techniques en vigueur au Burkina Faso. Il a été adopté par le décret n°94-014/PRES/PM/MICM/MFPL du 06 janvier 1994 portant institution de Certificat national de conformité des produits destinés à la consommation.
Cependant, au fil du temps, la problĂ©matique de lâapplication de ce dĂ©cret, en marge de la loi portant organisation de la concurrence sâest posĂ©e, dâoĂč sa relecture.
Les innovations majeures de ce nouveau décret portent sur :
- le rattachement du décret à la loi n°016-2017/AN du 27 avril 2017 portant organisation de la concurrence au Burkina Faso ;
- la prise en compte des conditions de dĂ©livrance et dâutilisation du Certificat national de conformitĂ© ;
- la prise en compte des laboratoires ou structures partenaires qui établissent des documents préalables à la délivrance du Certificat national de conformité ;
- la dĂ©signation de la structure responsable de la conduite des inspections afin dâamĂ©liorer la surveillance du marchĂ©.
Lâadoption de ce dĂ©cret permet de protĂ©ger les industries nationales, de rĂ©guler les importations et de renforcer la protection du consommateur.
Le deuxiĂšme rapport est relatif Ă un projet de dĂ©cret portant nomenclature des mĂ©tiers de lâartisanat au Burkina Faso.
Le but de ce dĂ©cret est de permettre Ă notre pays de se conformer aux dispositions du RĂšglement n°01/2014/CM/UEMOA du 27 mars 2014 portant adoption du Code communautaire de lâartisanat de lâUnion Ă©conomique et monĂ©taire Ouest africaine (UEMOA).
Lâapplication du rĂšglement communautaire au plan national reste partielle dans la mesure oĂč certains aspects ne sont pas encore opĂ©rationnalisĂ©s notamment, lâĂ©laboration dâune nomenclature des mĂ©tiers de lâartisanat suivant les spĂ©cificitĂ©s de notre pays.
La nomenclature des mĂ©tiers de lâartisanat poursuit entre autres, les objectifs spĂ©cifiques suivants :
- la redĂ©finition des espaces professionnels qui traduisent les mutations survenues dans lâenvironnement Ă©conomique et qui facilitent lâintervention des professionnels ;
- lâamĂ©lioration du dialogue entre les diffĂ©rents acteurs autour des questions de compĂ©tences requises pour exercer les mĂ©tiers de lâartisanat au Burkina Faso ;
- lâĂ©largissement du champ des pistes professionnelles aux personnes confrontĂ©es Ă une mobilitĂ© professionnelle.
Le dĂ©cret vise une comprĂ©hension harmonisĂ©e des mĂ©tiers de lâartisanat et une meilleure organisation du monde professionnel. Il obĂ©it Ă©galement Ă une instruction de Son Excellence Monsieur le PrĂ©sident du Faso, Chef de lâEtat visant Ă opĂ©rer une rĂ©forme de notre systĂšme Ă©ducatif pour donner une place de choix Ă la formation aux mĂ©tiers.
Lâadoption de ce dĂ©cret permet de dĂ©finir la nomenclature des mĂ©tiers de lâartisanat au Burkina Faso.
Le troisiĂšme rapport est relatif Ă deux projets de dĂ©cret portant respectivement approbation des statuts particuliers de la Chambre de commerce et dâindustrie du Burkina Faso (CCI-BF) et dissolution de ses organes consulaires.
Depuis sa crĂ©ation le 11 juin 1948, la Chambre de commerce et dâindustrie du Burkina Faso a connu plusieurs rĂ©formes pour adapter ses statuts Ă lâĂ©volution de la rĂšglementation au plan national et pour amĂ©liorer son efficacitĂ© en tant quâinstrument au service du secteur privĂ©. MalgrĂ© ces rĂ©formes, la CCI-BF dans son organisation et son fonctionnement reste une institution qui allie une gestion administrative de type public et privĂ© dont la nature ne favorise pas une rĂ©elle coordination des politiques sectorielles en faveur du secteur privĂ©.
Ces dĂ©crets visent Ă opĂ©rer une rĂ©forme structurelle de la CCI-BF et comportent des innovations. Il sâagit entre autres de :
- la suppression du lien hiĂ©rarchique qui existait entre le monde des affaires composĂ© des Ă©lus consulaires et lâentitĂ© administrative publique CCI-BF en qualitĂ© dâĂ©tablissement public de lâEtat Ă caractĂšre professionnel ;
- la crĂ©ation dâune AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale et dâun Conseil dâadministration ;
- la crĂ©ation de reprĂ©sentations de la CCI-BF, entitĂ© administrative Ă lâĂ©tranger ;
- la séparation de la gestion budgétaire de la CCI-BF et celle de la Chambre consulaire ;
- la mise en place de dĂ©lĂ©gations spĂ©ciales consulaires comme mesures transitoires dans lâattente de lâorganisation dâĂ©lections consulaires.
Lâadoption de ces dĂ©crets permet Ă la Chambre de commerce et dâindustrie du Burkina Faso de se doter de textes rĂšglementaires adĂ©quats en vue dâun meilleur fonctionnement.
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Le Conseil a adopté cinq (05) décrets.
Le premier dĂ©cret porte conditions de coulĂ©e, pesĂ©e, colisage et de transport de lâor, du contrĂŽle de la quantitĂ© et de la qualitĂ© de lâor et des autres substances prĂ©cieuses.
Ce dĂ©cret vise lâapplication de la loi n°016-2024/ALT du 18 juillet 2024 portant Code minier du Burkina Faso.
Les innovations de ce décret portent sur :
- la prĂ©sence des reprĂ©sentants de lâadministration dans les activitĂ©s de coulĂ©e de lâor Ă la charge de lâEtat ;
- la prise en compte des conditions de coulĂ©e, pesĂ©e, colisage et de transport de lâor affinĂ© au Burkina Faso ;
- la fixation des conditions de coulĂ©e, pesĂ©e, colisage et de transport de lâor et des autres substances prĂ©cieuses issues du traitement des rĂ©sidus miniers ;
- la transmission des Ă©chantillons dâor prĂ©levĂ©s et scellĂ©s lors de la coulĂ©e par les sociĂ©tĂ©s miniĂšres au Bureau des mines et de la gĂ©ologie du Burkina (BUMIGEB) pour les analyses dans un dĂ©lai de soixante-douze heures Ă compter de la date de la coulĂ©e.
Lâadoption de ce dĂ©cret permet Ă lâEtat de disposer dâun cadre juridique appropriĂ© afin de mieux contrĂŽler lâor et les autres substances prĂ©cieuses extraits par les entreprises miniĂšres.
Le deuxiĂšme dĂ©cret porte modalitĂ©s de constitution de la rĂ©serve nationale dâor du Burkina Faso.
Ce dĂ©cret vise lâapplication de la loi n°016-2024/ALT du 18 juillet 2024 portant Code minier du Burkina Faso.
Les innovations de ce décret sont entre autres :
- le versement en or des dividendes prioritaires dus Ă lâEtat ;
- la vente de tout ou partie de la production Ă lâEtat ;
- le paiement en or des condamnations pécuniaires prononcées conformément à la rÚglementation en vigueur ;
- le versement en or de la part dĂ©volue Ă lâEtat dans les contrats de partage de production sur les actifs miniers de lâEtat cĂ©dĂ©s Ă des investisseurs dans le cadre de la convention nĂ©gociĂ©e ;
- la mise Ă disposition de lâEtat des masses constituĂ©es par les haldes et terrils de mines.
Lâadoption de ce dĂ©cret permet au Burkina Faso de disposer dâun texte juridique permettant la constitution de la rĂ©serve nationale dâor.
Le troisiÚme décret porte indemnisation des personnes affectées par les exploitations miniÚres, dispositif de prévention et de réparation des préjudices subis par les communautés affectées, enregistrées dans le cadre des activités miniÚres.
Ce dĂ©cret vise lâapplication de la loi n°016-2024/ALT du 18 juillet 2024 portant Code minier du Burkina Faso.
Les innovations de ce décret sont entre autres :
- la fixation des conditions dâindemnisation des communautĂ©s affectĂ©es par les activitĂ©s miniĂšres ;
- la dĂ©termination de modalitĂ©s dâindemnisation en nature et/ou en espĂšce qui permettent dĂ©sormais aux communautĂ©s affectĂ©es de faire des options en la matiĂšre ;
- la mise en place dâun comitĂ© de suivi par commune au lieu dâun comitĂ© par investisseur minier.
Lâadoption de ce dĂ©cret permet le renforcement de la protection des droits des communautĂ©s affectĂ©es et lâexploitation apaisĂ©e et sĂ©curisĂ©e des ressources miniĂšres au Burkina Faso.
Le quatriĂšme dĂ©cret porte dĂ©termination des quantitĂ©s maximales dâor et de substances prĂ©cieuses autorisĂ©es en possession ou en dĂ©tention.
Ce dĂ©cret vise lâapplication de la loi n°016-2024/ALT du 18 juillet 2024 portant Code minier du Burkina Faso.
Les innovations de ce décret sont entre autres :
- lâaugmentation de la quantitĂ© maximale dâor autorisĂ©e en possession ou en dĂ©tention. Elle passe de 500 grammes Ă 1000 grammes ;
- lâobligation dâachat et de vente de lâor en dĂ©tention ou en possession uniquement auprĂšs de lâorganisme public dâachat et de vente dâor ;
- lâobligation dâune dĂ©claration prĂ©alable pour toute sortie hors du territoire national de toute quantitĂ© dâor et des autres substances prĂ©cieuses ;
- lâobligation faite Ă toute institution bancaire ou toute autre structure habilitĂ©e situĂ©e au Burkina Faso auprĂšs de laquelle il est dĂ©posĂ© de la quantitĂ© dâor brut de communiquer, sans dĂ©lai, lâidentitĂ© des dĂ©posants et les quantitĂ©s dĂ©posĂ©es, Ă lâorgane de coordination des activitĂ©s de lutte contre la fraude en matiĂšre de commercialisation de lâor et des autres substances minĂ©rales.
Lâadoption de ce dĂ©cret permet de disposer dâun texte juridique pour assurer un meilleur contrĂŽle des quantitĂ©s maximales dâor et de substances prĂ©cieuses en possession ou en dĂ©tention par les personnes physiques.
Le cinquiĂšme dĂ©cret porte conditions et modalitĂ©s dâexercice du droit de prĂ©emption de lâEtat en cas de cession de matĂ©riel et dâĂ©quipement, en cas de cession de titre minier et en matiĂšre de commercialisation de lâor et des autres substances minĂ©rales dâexploitation industrielle, semi-mĂ©canisĂ©e et artisanale.
Ce dĂ©cret vise lâapplication de la loi n°016-2024/ALT du 18 juillet 2024 portant Code minier du Burkina Faso.
Les innovations de ce décret sont entre autres :
- lâexistence dâun cadre rĂšglementaire pour lâexercice du droit de prĂ©emption de lâEtat ;
- le renforcement des droits de lâEtat dans la gestion des ressources miniĂšres ;
- le renforcement du rĂŽle de lâEtat sur les actes de cession et acquisition des titres miniers ;
- lâĂ©largissement de lâexercice de droit de prĂ©emption de lâEtat en cas de cession de titres miniers par leurs titulaires.
Lâadoption de ce dĂ©cret permet de disposer dâun texte rĂšglementaire traitant des conditions et modalitĂ©s dâexercice du droit de prĂ©emption de lâEtat en cas de cession de matĂ©riel et dâĂ©quipement, en cas de cession de titre minier et en matiĂšre de commercialisation de lâor et des autres substances minĂ©rales dâexploitation industrielle, semi-mĂ©canisĂ©e et artisanale.
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Le Conseil a adoptĂ© un dĂ©cret portant approbation des statuts de lâInstitut national de formation des personnels de lâĂ©ducation (INFPE).
Ce dĂ©cret est une relecture du dĂ©cret n°2020-0871/PRES/PM/MINEFID/MENAPLN du 12 octobre 2020 portant approbation des statuts de lâInstitut national de formation des personnels de lâĂ©ducation (INFPE).
Les innovations majeures de ce décret sont :
- la rĂ©vision du nombre des membres observateurs au Conseil dâadministration qui passe Ă neuf (09) contre dix (10) dans les anciens statuts ;
- les appellations du « Directeur de la formation continue et de la recherche » ainsi que de « lâAgent comptable » qui deviennent dĂ©sormais « Directeur de la formation continue et de recherche-action » et « Comptable principal en deniers et en valeurs » ;
- lâajout du bureau comptable matiĂšres principales comme direction technique relevant du SecrĂ©tariat gĂ©nĂ©ral de lâINFPE.
Lâadoption de ce dĂ©cret permet Ă lâInstitut national de formation des personnels de lâĂ©ducation de disposer de textes rĂšglementaires en vue de prendre en compte les diffĂ©rents changements intervenus et dâassurer son meilleur fonctionnement.
II. COMMUNICATIONS ORALES
II.1. Le ministre de lâEconomie et des finances a fait au Conseil une communication relative au compte rendu des conclusions de la session 2024 du Cadre national de concertation des acteurs de lâinclusion financiĂšre du Burkina Faso.
Cette session qui sâest tenue les 07 et 08 novembre 2024 Ă Ouagadougou Ă©tait placĂ©e sous le thĂšme « EfficacitĂ© des initiatives de financement de lâinclusion financiĂšre au Burkina Faso : Ă©tat des lieux et perspectives ».
Au cours de cette rencontre les participants ont formulĂ© des recommandations pour amĂ©liorer le taux de lâinclusion financiĂšre qui est passĂ© de 33,77% Ă 35,97% entre 2020 et 2023 pour un objectif fixĂ© Ă 75%.
Au titre des recommandations, il sâagit :
- de lâaccĂ©lĂ©ration de lâopĂ©rationnalisation du SystĂšme dâinformations et de gestion mutualisĂ© et la mise Ă disposition des populations des documents dâidentitĂ© pour une meilleure identification des utilisateurs de services financiers numĂ©riques ;
- du renforcement de la collaboration avec les Forces de dĂ©fense et de sĂ©curitĂ© pour la rĂ©habilitation des infrastructures numĂ©riques endommagĂ©es et le maintien en fonction de lâexistant ;
- du renforcement de la coordination et de la synergie des interventions pour une meilleure capitalisation des actions y compris la dynamisation des cadres rĂ©gionaux de concertation des acteurs de lâinclusion financiĂšre.
Outre ces recommandations, les acteurs du domaine de lâinclusion financiĂšre ont pris Ă©galement des rĂ©solutions pour lâamĂ©lioration de leurs services au profit des populations et des petites et moyennes entreprises.
II.2. Le ministre de lâIndustrie, du commerce et de lâartisanat a fait au Conseil une communication relative Ă la mise en Ćuvre des rĂ©solutions et recommandations de lâAssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des SociĂ©tĂ©s dâEtat (AG-SE).
Ce rapport fait le point, au 30 juin 2024, de la mise en Ćuvre des rĂ©solutions et recommandations de la 31e session de lâAG-SE et celles antĂ©rieures en souffrance Ă savoir la 28e, la 29e et la 30e session.
La 31e session de lâAG-SE a formulĂ© dix-neuf (19) rĂ©solutions et recommandations communes Ă lâendroit des sociĂ©tĂ©s et des Etablissements publics de prĂ©voyance sociale (EPPS). Ainsi, sur dix-neuf (19) dĂ©cisions, quatorze (14) sont entiĂšrement exĂ©cutĂ©es par lâensemble desdites entitĂ©s et cinq (05) sont en cours de rĂ©alisation par certaines dâentre elles. En ce qui concerne la 30e session, sur les vingt-deux (22) dĂ©cisions adressĂ©es aux sociĂ©tĂ©s dâEtat et aux EPPS, vingt (20) sont totalement rĂ©alisĂ©es et deux (02) sont en cours de rĂ©alisation.
Pour la 29e session, sur les quatre (04) rĂ©solutions rĂ©siduelles formulĂ©es Ă lâendroit des sociĂ©tĂ©s dâEtat et des EPPS, trois (03) ont Ă©tĂ© entiĂšrement exĂ©cutĂ©es par lâensemble des entitĂ©s concernĂ©es et une non rĂ©alisĂ©e. Quant Ă la 28e session sont toujours en cours dâexĂ©cution.
II.3. Le ministre de lâEnseignement supĂ©rieur, de la recherche et de lâinnovation a fait au Conseil une communication relative Ă la tenue de la 4e Ă©dition de « La nuit de lâexcellence scientifique » le 27 dĂ©cembre 2024 Ă Ouagadougou.
Le prix dâexcellence de la recherche scientifique couvre les huit (08) domaines suivants :
- sciences de la santé ;
- sciences et technologies ;
- sciences agricoles et environnementales ;
- sciences juridiques, politiques et de lâadministration ;
- sciences économiques et de gestion ;
- sciences de lâHomme et de la sociĂ©tĂ© ;
- lettres, langues, arts et communication ;
- sciences de lâĂ©ducation et de la formation.
OrganisĂ©e tous les deux ans, la nuit de lâexcellence scientifique vise Ă rĂ©compenser les travaux de recherche scientifique dâun individu ou dâune Ă©quipe pouvant contribuer de maniĂšre significative au progrĂšs de la science ainsi quâau dĂ©veloppement Ă©conomique, social et culturel du Burkina Faso.
II.4. Le ministre des Sports, de la jeunesse et de lâemploi a fait au Conseil des communications parmi lesquelles :
- une communication relative Ă lâorganisation du Salon national de lâemploi et des mĂ©tiers (SANEM), Ă©dition 2024 les 17 et 18 dĂ©cembre 2024 Ă Ouagadougou.
Cet Ă©vĂšnement est placĂ© sous le thĂšme « ResponsabilitĂ© sociale des entreprises et accompagnement Ă lâinsertion professionnelle des jeunes ».
Lâorganisation du Salon national de lâemploi et des mĂ©tiers vise Ă favoriser lâinsertion professionnelle des jeunes et Ă valoriser les mĂ©tiers. Au nombre des activitĂ©s prĂ©vues dans le cadre du SANEM, on retient entre autres :
- une présentation des success stories et des champions en vue de susciter des vocations chez les jeunes ;
- la signature de conventions de partenariat dans le cadre de lâemployabilitĂ© des jeunes ;
- lâanimation de stands dâorientation, de rĂ©seautage, de prĂ©sentation des opportunitĂ©s de financement et de formation ;
- lâĂ©tablissement de 4 000 cartes de lâAgence nationale pour lâemploi (ANPE) au profit de jeunes demandeurs dâemploi ;
- la remise dâattestations de stage de formation Ă 4 000 jeunes en fin de stage dâinitiation dans les secteurs public et privĂ©.
LâĂ©dition 2024 du Salon national de lâemploi et des mĂ©tiers est placĂ©e sous le haut patronage de Son Excellence Dr Ousmane BOUGOUMA, PrĂ©sident de lâAssemblĂ©e lĂ©gislative de Transition.
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- Monsieur Mamadou DEMBELE, Mle 110 950 H, Communicateur, 1Úre classe, 9e échelon, est nommé Directeur de Cabinet ;
- Monsieur Pogdnaba Christian ZONGO, Mle 117 392 D, Conseiller en sciences et techniques de lâinformation et de la communication, 1Ăšre classe, 8e Ă©chelon, est nommĂ© Directeur de la communication et des relations presse.
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- Monsieur Nestor Windémanéguédé OUEDRAOGO, Officier, est nommé Gouverneur de la Région du Centre-Ouest ;
- Monsieur Thomas YAMPA, Mle 220 666 G, Administrateur civil, est nommé Gouverneur de la Région du Nord ;
- Monsieur Wend Nere Wilfried TOUGMA, Officier, est nommé Haut-commissaire de la province du Soum ;
- Monsieur Sanfiénalé SIRIMA, Mle 98 046 R, Administrateur civil, est nommé Haut-commissaire de la province des Banwa ;
- Monsieur Marou ILBOUDO, Mle 304 113 S, Administrateur civil, est nommé Préfet du département de Solenzo ;
- Monsieur Amadou COULIBALY, Mle 343 532 K, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Tansila.
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- Monsieur Lamine SIMAGA, Mle 111 067 E, Inspecteur des impĂŽts, 1Ăšre classe, 9e Ă©chelon, est nommĂ© Conseiller fiscal de la SociĂ©tĂ© nationale burkinabĂš dâĂ©lectricitĂ© (SONABEL) ;
- Monsieur Madi NASSA, Mle 219 286 V, Administrateur des services financiers, 1Ăšre classe, 4e Ă©chelon, est nommĂ© Directeur du contrĂŽle des marchĂ©s publics et des engagements financiers de lâAgence dâinformation du Burkina (AIB) ;
- Monsieur Moumini OUEDRAOGO, Mle 53 581 Y, Administrateur des services financiers, 1Úre classe, 10e échelon, est nommé Directeur du contrÎle des marchés publics et des engagements financiers du ministÚre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme ;
- Monsieur Issaka YARO, Mle 380 157 Z, Administrateur des services financiers, 1Úre classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial du contrÎle des marchés publics et des engagements financiers de la Gnagna.
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- Monsieur Bienvenu Claude Valery BADO, Mle 130 317 X, Magistrat, grade exceptionnel, 2e échelon, est nommé Conseiller technique ;
- Madame Christine LOMPO, Mle 130 172 A, Magistrat, grade exceptionnel, 8e échelon, est nommée Inspecteur général des services ;
- Monsieur Wendpanga Jonathan 2e jumeau BONKOUNGOU, Mle 97 576 T, Greffier en chef, 1Úre classe, 8e échelon, est nommé Directeur des greffes ;
- Monsieur Abdoulaye BANCE, Mle 279 590 F, Conseiller en Droits humains, 1Ăšre classe, 5e Ă©chelon, est nommĂ© ChargĂ© dâĂ©tudes.
Les personnes dont les noms suivent sont nommĂ©es titulaires de charges dâhuissier de justice aux siĂšges des Tribunaux de grande instance ci-aprĂšs :
Ouaga I et Ouaga II
- Monsieur SanmaguĂšre Sylvestre DABIRE ;
- Madame TarwendsĂšga BONKOUNGOU ;
- Monsieur Malick SAWADOGO.
Bobo-Dioulasso
- Monsieur Jules NAKOULMA ;
- Monsieur Siaka TABALOBA ;
- Madame Nelli Carine Epiphanie COULDIATI ;
- Monsieur Adama TRAORE ;
- Monsieur Amessey Roméo PALEY.
Boromo
- Madame Kapé Valérie Marcelle BATINAN.
Koudougou
- Madame Gentil Fatyâm Carol DA.
Fada NâGourma
- Monsieur Romuald KONE.
Koupéla
- Monsieur Bitiou François BENAO.
PĂŽ
- Monsieur Anicet Melchéade BADO.
Kongoussi
- Monsieur Sibiri OUEDRAOGO.
Dédougou
- Monsieur Richard KONGO.
Diébougou
- Monsieur Kalga NEYA.
Orodara
- Madame Delphine TAPSOBA.
Banfora
- Madame Wendzoodo Patricia YAMEOGO.
Gaoua
- Monsieur Timothé YARGA.
Léo
- Monsieur SaĂŻdou SANA.
Dori
- Monsieur Wendbénédo Olivier KABORE.
Les personnes dont les noms suivent sont nommĂ©es titulaires de charges dâhuissier de justice au siĂšge des Tribunaux de grande instance de Ouaga I et Ouaga II :
- Monsieur Samuel Touwendé SANWIDI ;
- Monsieur Ali OUEDRAOGO.
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- Monsieur Brahima TRAORE, Mle 97 622 A, Administrateur des services financiers, 1Úre classe, 4e échelon, est nommé Directeur des marchés publics.
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- Monsieur Alassane OUEDRAOGO, Mle 111 319 H, Conseiller des affaires économiques, 1Úre classe, 9e échelon, est nommé Secrétaire général ;
- Monsieur Boureima OUEDRAOGO, Mle 208 063 S, Administrateur des services financiers, 1Úre classe, 9e échelon, est nommé Directeur de la gestion des finances.
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- Monsieur Bertin TOE, Mle 26 666 T, Inspecteur gĂ©nĂ©ral de lâenseignement primaire et de lâĂ©ducation non formelle, 1Ăšre classe, 14e Ă©chelon, est nommĂ© ChargĂ© de mission ;
- Monsieur Edouard PegedwendĂ© KOAMA, Mle 50 900 S, Inspecteur de lâenseignement primaire et de lâĂ©ducation non formelle, 1Ăšre classe, 10e Ă©chelon, est nommĂ© Inspecteur technique des services ;
- Madame Haoua Pouitinrvinna Laurentine YOUGBARE/OUEDRAOGO, Mle 207 916 T, Administrateur civil, 1Ăšre classe, 6e Ă©chelon, est nommĂ©e Directrice du dĂ©veloppement institutionnel et de lâinnovation ;
- Madame HourĂ©tou DIALLO/DIALLO, Mle 37 404 D, Administrateur gĂ©nĂ©ral des services scolaires et universitaires, 1Ăšre classe, 12e Ă©chelon, est nommĂ©e Chef de dĂ©partement Ă©ducation non formelle au SecrĂ©tariat permanent du Plan stratĂ©gique de dĂ©veloppement de lâĂ©ducation de base et de lâenseignement secondaire (SP-PSDEBS) ;
- Madame W. AgnĂšs SARAMBE, Mle 38 375 D, Inspecteur de lâenseignement primaire et de lâĂ©ducation non formelle, 1Ăšre classe, 7e Ă©chelon, est nommĂ©e Chef de dĂ©partement de la qualitĂ© de lâĂ©ducation formelle au SecrĂ©tariat permanent du Plan stratĂ©gique de dĂ©veloppement de lâĂ©ducation de base et de lâenseignement secondaire ;
- Monsieur Sidiki MANDE, Mle 50 391 V, Inspecteur de lâenseignement primaire et de lâĂ©ducation non formelle, 1Ăšre classe, 12e Ă©chelon, est nommĂ© Directeur provincial de lâĂ©ducation prĂ©scolaire, primaire et non formelle du Loroum.
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- Monsieur SaĂŻdou BARRY, Mle 49 889 V, Inspecteur de lâenseignement secondaire, catĂ©gorie PB, 2e classe, 12e Ă©chelon, est nommĂ© ChargĂ© de mission.
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- Monsieur Wendpagnangdé Ghislain Anselme KABORE, Mle 104 510 J, Ingénieur du génie rural, 1Úre classe, 9e échelon, est nommé Conseiller technique ;
- Monsieur Seydou SANA, Mle 83 979 H, Ingénieur du génie rural, 1Úre classe, 12e échelon, est nommé Chargé de mission ;
- Monsieur AmĂ©dĂ©e Narcisse NIKIEMA, Mle 31 930 G, Inspecteur gĂ©nĂ©ral des eaux et forĂȘts, 1Ăšre classe, 2e Ă©chelon, est nommĂ© ChargĂ© de mission ;
- Monsieur Habdoulaye KOUDAKIDIGA, Mle 32 201 H, Ingénieur du génie rural, 2e classe, 11e échelon, est nommé Inspecteur technique des services.
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Le Conseil a mis fin aux fonctions de :
- Monsieur Abrahamané MANDE, Mle 304 115 U, Administrateur civil, Préfet du département de Dori.
đđđ.đ. đđđđđđđđđđđ đđđđ đđđ đđđđđđđđ đâđđđđđđđđđđđđđđ
Le Conseil a procĂ©dĂ© Ă la nomination dâAdministrateurs aux Conseils dâadministration :
- du Conseil burkinabĂš des chargeurs (CBC) au titre du ministĂšre de lâAdministration territoriale et de la mobilitĂ© ;
- de lâOffice national de sĂ©curisation des sites miniers (ONASSIM) au titre du ministĂšre de la SĂ©curitĂ© ;
- du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) au titre du ministĂšre de lâEnseignement supĂ©rieur, de la recherche et de lâinnovation ;
- de la SociĂ©tĂ© nationale dâamĂ©nagement des terrains urbains (SONATUR) au titre du ministĂšre de lâUrbanisme et de lâhabitat.
A. MINISTERE DE LâADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE
Le Conseil a adoptĂ© un dĂ©cret portant renouvellement du mandat de Monsieur Seydou GOUO, Commerçant, Administrateur reprĂ©sentant la FaĂźtiĂšre unique des transporteurs routiers du Burkina (FUTRB) au Conseil dâadministration du Conseil burkinabĂš des chargeurs (CBC) pour une derniĂšre pĂ©riode de trois (03) ans.
B. MINISTERE DE LA SECURITE
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier dĂ©cret nomme les personnes ci-aprĂšs, Administrateurs au Conseil dâadministration de lâOffice national de sĂ©curisation des sites miniers (ONASSIM) pour un premier mandat de trois (03) ans.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LâETAT
Au titre du ministÚre de la Sécurité :
- Monsieur Salfo BAMBARA, Officier.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LâASSOCIATION DES MUNICIPALITES DU BURKINA FASO (AMBF)
- Monsieur Souleymane DIANDA, Mle 237 999 D, Administrateur civil.
Le second dĂ©cret renouvelle le mandat de Monsieur Wend Waoga RĂ©nĂ© SAWADOGO, Adjudant de gendarmerie, Administrateur reprĂ©sentant le personnel au Conseil dâadministration de lâOffice national de sĂ©curisation des sites miniers (ONASSIM) pour une derniĂšre pĂ©riode de trois (03) ans.
C. MINISTERE DE LâENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE LâINNOVATION
Le Conseil a adoptĂ© un dĂ©cret portant nomination de Monsieur Amidou SAWADOGO, Mle 52 669 C, Conseiller dâadministration scolaire et universitaire, Administrateur reprĂ©sentant lâEtat, au titre du ministĂšre de lâEnergie, des mines et des carriĂšres au Conseil dâadministration du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur JĂ©rĂŽme TOGO.
D. MINISTERE DE LâURBANISME ET DE LâHABITAT
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier dĂ©cret nomme Monsieur Jean NoĂ«l SAVADOGO, Mle 54 659 P, Inspecteur du trĂ©sor, Administrateur reprĂ©sentant lâEtat, au titre du ministĂšre de lâEconomie et des finances au Conseil dâadministration de la SociĂ©tĂ© nationale dâamĂ©nagement des terrains urbains (SONATUR) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le second dĂ©cret renouvelle le mandat des personnes ci-aprĂšs, Administrateurs reprĂ©sentant lâEtat au Conseil dâadministration de la SociĂ©tĂ© nationale dâamĂ©nagement des terrains urbains (SONATUR) pour une derniĂšre pĂ©riode de trois (03) ans.
Au titre du ministĂšre de lâAdministration territoriale et de la mobilitĂ© :
- Monsieur Idrissa BARRY, Mle 212 177 V, Administrateur civil.
Au titre du ministĂšre de lâIndustrie, du commerce et de lâartisanat :
- Madame Palingwindé Pélagie NABA/BONKOUNGOU, Mle 247 182 S, Conseiller des affaires économiques.

Le Porte-parole du Gouvernement,
Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO
Chevalier de lâOrdre de lâEtalon




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