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𝐂𝐎𝐌𝐏𝐓𝐄 𝐑𝐄𝐍𝐃𝐔 𝐃𝐔 𝐂𝐎𝐍𝐒𝐄𝐈𝐋 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐄𝐒 𝐃𝐔 𝟏𝟖 𝐃𝐄𝐂𝐄𝐌𝐁𝐑𝐄 đŸđŸŽđŸđŸ’

Le Conseil des ministres s’est tenu Ă  Ouagadougou, le mercredi 18 dĂ©cembre 2024, en sĂ©ance ordinaire, de 09 H 00 mn Ă  15 H 50 mn, sous la prĂ©sidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, PrĂ©sident du Faso, PrĂ©sident du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour,
entendu des communications orales,
procédé à des nominations,
mis fin Ă  une fonction
et autorisĂ© des missions Ă  l’étranger.

𝐈. 𝐃𝐄𝐋𝐈𝐁𝐄𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒

𝐈.𝟏. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐃𝐄𝐅𝐄𝐍𝐒𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐀𝐍𝐂𝐈𝐄𝐍𝐒 𝐂𝐎𝐌𝐁𝐀𝐓𝐓𝐀𝐍𝐓𝐒
Le Conseil a adoptĂ© un dĂ©cret portant conditions de dĂ©livrance des autorisations et licences relatives Ă  la fabrication, l’assemblage, la transformation, la rĂ©paration, le commerce et le courtage des armes de guerre, de leurs piĂšces, Ă©lĂ©ments, munitions et autres matĂ©riels connexes.

Ce dĂ©cret vise l’application de la loi n°030-2021/AN du 18 mai 2021 portant rĂ©gime gĂ©nĂ©ral des armes, de leurs piĂšces, Ă©lĂ©ments, munitions et autres matĂ©riels connexes au Burkina Faso. Il prĂ©cise :

  • les conditions de dĂ©livrance de l’autorisation de fabrication des armes de guerre ;
  • les conditions d’exercice de l’activitĂ© de courtage et les procĂ©dures d’enregistrement du courtier ;
  • la composition du dossier de demande de licence de fabrication, d’assemblage, de transformation, de rĂ©paration et de commerce des armes de guerre.
    L’adoption de ce dĂ©cret permet un meilleur encadrement et le contrĂŽle des activitĂ©s liĂ©es au domaine de l’armement au Burkina Faso.

𝐈.𝟐. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐃𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐓𝐄𝐑𝐑𝐈𝐓𝐎𝐑𝐈𝐀𝐋𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐌𝐎𝐁𝐈𝐋𝐈𝐓𝐄
Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif Ă  un projet de loi portant libertĂ© d’association.
Ce projet de loi vise la relecture de la loi n°064-2015/CNT du 20 octobre 2015 portant libertĂ© d’association.
La mise en Ɠuvre de cette loi a apportĂ© plusieurs innovations notamment l’institution d’un nouveau format de rĂ©cĂ©pissĂ©, la prĂ©cision du contenu des statuts des associations et l’institution de frais d’enregistrement au profit du budget de l’Etat. MalgrĂ© ces acquis, plusieurs difficultĂ©s et insuffisances ont Ă©tĂ© constatĂ©es dans la mise en Ɠuvre de cette loi.
En effet, il est apparu nĂ©cessaire de clarifier le concept d’association pour faire la dĂ©marcation entre les associations et les organisations politiques ou commerciales.

Les innovations de ce projet de loi sont entre autres :

  • l’interdiction faite aux ministres et prĂ©sidents d’institution en fonction, d’ĂȘtre membres dirigeants d’association, aux chefs de circonscription administrative et aux prĂ©sidents de conseil de collectivitĂ© territoriale d’ĂȘtre membres ou dirigeants d’association ;
  • l’obligation pour toutes les associations de fournir leurs budgets, leurs comptes annuels et leurs rapports financiers aux ministres chargĂ©s des libertĂ©s publiques, de l’économie et des finances et du domaine d’intervention ;
  • la dissociation de la signature de la convention d’établissement d’avec l’obtention du statut d’Organisation non gouvernementale (ONG). Cette innovation permettra de rĂ©server le statut d’ONG aux associations sur la base de leur capacitĂ© Ă  financer des projets de dĂ©veloppement.
    Le Conseil a marquĂ© son accord pour la transmission dudit projet de loi Ă  l’AssemblĂ©e lĂ©gislative de Transition.

Le second rapport est relatif Ă  un projet de dĂ©cret portant fixation des conditions d’établissement, de dĂ©livrance et de validitĂ© des permis de conduire au Burkina Faso.
Le systĂšme des permis de conduire au Burkina Faso est rĂ©gi par la loi n°005-2018/AN du 19 avril 2018 portant fixation des rĂšgles relatives Ă  l’établissement, la dĂ©livrance et la validitĂ© des permis de conduire au Burkina Faso.

Ce dĂ©cret vise l’application de ladite loi en vue de rĂšglementer les conditions d’obtention du permis de conduire, son remplacement, sa conversion et sa suspension.
L’adoption de ce dĂ©cret permet de donner au permis de conduire burkinabĂš une valeur et une crĂ©dibilitĂ© certaine, conformĂ©ment Ă  la loi n°005-2018/AN du 19 avril 2018 portant fixation des rĂšgles relatives Ă  l’établissement, la dĂ©livrance et la validitĂ© des permis de conduire au Burkina Faso.

𝐈.𝟑. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒
Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

Le premier rapport est relatif Ă  un projet de dĂ©cret portant rĂšglementation de la maĂźtrise d’ouvrage public dĂ©lĂ©guĂ©e, de l’assistance Ă  maĂźtrise d’ouvrage et de la maĂźtrise d’Ɠuvre.
Ce dĂ©cret vise la mise en Ɠuvre de la loi n°005-2024/ALT du 20 avril 2024 portant rĂšglementation gĂ©nĂ©rale de la commande publique au Burkina Faso en matiĂšre de maĂźtrise d’ouvrage public dĂ©lĂ©guĂ©e, d’assistance Ă  maĂźtrise d’ouvrage et de maĂźtrise d’Ɠuvre.
Le maĂźtre d’ouvrage public est investi d’une mission de service public et Ă  ce titre, il ne peut se dĂ©lier ni de sa responsabilitĂ© relative Ă  l’ouvrage, ni de la fonction d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral qu’il remplit.

Ce dĂ©cret fixe les rĂšgles rĂ©gissant la collaboration entre la maĂźtrise d’ouvrage public et la maĂźtrise d’ouvrage public dĂ©lĂ©guĂ©e. Il s’applique aux rĂ©alisations de tous les ouvrages de bĂątiments, d’infrastructures, aux Ă©tudes et suivis y relatifs, aux Ă©quipements industriels ou spĂ©cialisĂ©s ainsi qu’aux Ă©quipements mĂ©dicaux dont les maĂźtres d’ouvrages sont l’Etat et ses dĂ©membrements.
Ce décret comporte entre autres innovations :

  • l’ajout de la rĂ©alisation de l’étude de programmation au titre de la mission de maĂźtre d’ouvrage ;
  • la fixation de conditions de recours Ă  la maĂźtrise d’ouvrage public dĂ©lĂ©guĂ©e ;
  • la consĂ©cration d’une rĂ©serve annuelle des projets que l’autoritĂ© envisage dĂ©lĂ©guer aux agences de maĂźtrise d’ouvrage public dĂ©lĂ©guĂ©e selon leur spĂ©cialisation ;
  • les rĂ©munĂ©rations du maĂźtre d’ouvrage dĂ©lĂ©guĂ© et celle de l’assistant Ă  la maĂźtrise d’ouvrage public Ă  hauteur de 5% maximum du montant total de l’enveloppe prĂ©visionnelle du projet pour le premier et 4% maximum pour le second.

L’adoption de ce dĂ©cret permet la mise en place d’un systĂšme solide de gestion de la commande publique respectant les bonnes pratiques en la matiĂšre.

Le deuxiĂšme rapport est relatif Ă  la situation d’exĂ©cution du budget et de la trĂ©sorerie de l’Etat, exercice 2024, au 30 septembre.
Au 30 septembre 2024, les recettes budgĂ©taires ont Ă©tĂ© recouvrĂ©es Ă  hauteur de 2 125,61 milliards F CFA, soit un taux de 67,61% correspondant Ă  une hausse de 28,94 milliards F CFA par rapport Ă  2023 Ă  la mĂȘme pĂ©riode oĂč le montant Ă©tait de 2 096,67 milliards F CFA.

Quant au niveau d’exĂ©cution du budget de l’Etat, il s’est Ă©tabli Ă  2 483,44 milliards F CFA Ă  fin septembre 2024, sur une prĂ©vision des crĂ©dits de paiement aprĂšs rĂ©gulation de 3 669,98 milliards F CFA, soit un taux d’exĂ©cution de 67,67%. A la mĂȘme date en 2023, le montant des dĂ©penses exĂ©cutĂ©es Ă©tait de 2 459,14 milliards F CFA.
Au niveau de la gestion de la trĂ©sorerie, au total 2 897,99 milliards F CFA ont Ă©tĂ© encaissĂ©s sur des comptes de disponibilitĂ©s des comptables directs du TrĂ©sor Ă  fin septembre 2024, contre 2 856,78 milliards F CFA Ă  la mĂȘme pĂ©riode en 2023.

Une analyse des principaux soldes Ă  l’issue du troisiĂšme trimestre 2024, permet d’apprĂ©cier la performance de la mise en Ɠuvre des mesures prises en matiĂšre de gouvernance budgĂ©taire et Ă©conomique permettant d’avoir les rĂ©sultats suivants :

  • l’épargne budgĂ©taire et le solde budgĂ©taire global sont ressortis respectivement Ă  110,22 milliards F CFA et Ă  – 499,39 milliards F CFA pour des soldes prĂ©visionnels de 509,69 milliards F CFA et – 675,48 milliards F CFA et des soldes prĂ©visionnels aprĂšs rĂ©gulation de 520,09 milliards F CFA et – 650,86 milliards F CFA ;
  • au titre du financement intĂ©rieur net de l’Etat, il est ressorti provisoirement Ă  319,75 milliards F CFA Ă  fin septembre 2024 contre 219,49 milliards F CFA en 2023 Ă  la mĂȘme pĂ©riode ;
  • au titre du dĂ©ficit budgĂ©taire global, base engagement, il est ressorti Ă  504,86 milliards F CFA en 2024, contre un dĂ©ficit de 428,72 milliards F CFA Ă  fin septembre 2023 ;
  • au titre des recettes propres de l’Etat, elles ont atteint un niveau de 2 247,32 milliards F CFA au 30 septembre 2024 contre 2 057,56 milliards F CFA Ă  la mĂȘme pĂ©riode en 2023.

Le Conseil fĂ©licite les acteurs pour la bonne exĂ©cution du budget et de la trĂ©sorerie de l’Etat, exercice 2024, au 30 septembre et marque son accord pour la transmission dudit rapport Ă  l’AssemblĂ©e lĂ©gislative de Transition.
Le troisiĂšme rapport est relatif Ă  l’acquisition du terrain de la SociĂ©tĂ© nationale d’amĂ©nagement des terrains urbains (SONATUR) sis Ă  Sapaga au profit de la Police nationale.

Cette acquisition vise à réaliser un complexe intégré de formation de la Police nationale sur un terrain de 119 hectares.
Le Conseil a marquĂ© son accord pour l’acquisition dudit terrain pour un montant de deux milliards neuf cent millions (2 900 000 000) F CFA en vue de la rĂ©alisation dudit complexe au profit de la Police nationale.
Le financement de cette acquisition est assurĂ© par le budget de l’Etat.

𝐈.𝟒. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐀𝐅𝐅𝐀𝐈𝐑𝐄𝐒 𝐄𝐓𝐑𝐀𝐍𝐆𝐄𝐑𝐄𝐒, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐂𝐎𝐎𝐏𝐄𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐑𝐄𝐆𝐈𝐎𝐍𝐀𝐋𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐁𝐔𝐑𝐊𝐈𝐍𝐀𝐁𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐗𝐓𝐄𝐑𝐈𝐄𝐔𝐑
Le Conseil a adopté quatre (04) décrets.

Le premier dĂ©cret porte ouverture d’un Consulat honoraire du Burkina Faso Ă  Tanger, Royaume du Maroc.
La rĂ©gion de Tanger est le lieu de divers mouvements migratoires internationaux en provenance d’Europe et d’Afrique subsaharienne. Les migrants subsahariens dont de nombreux BurkinabĂš y travaillent dans la sphĂšre informelle de l’économie.

L’ouverture d’un Consulat honoraire Ă  Tanger avec pour circonscription consulaire la Wilaya de Tanger-TĂ©touan-El Hoceima contribuera Ă  la protection et Ă  la dĂ©fense des intĂ©rĂȘts des BurkinabĂš de la localitĂ©.
L’adoption de ce dĂ©cret consacre l’ouverture d’un Consulat honoraire du Burkina Faso Ă  Tanger, Royaume du Maroc, conformĂ©ment au dĂ©cret n°2024-0453/PRES-TRANS/PM/MAECRBE/MEFP du 17 avril 2024 portant rĂšglementation de l’ouverture des postes consulaires honoraires et de l’exercice de la fonction de Consul honoraire du Burkina Faso Ă  l’étranger.

Le deuxiĂšme dĂ©cret porte nomination d’un Consul honoraire du Burkina Faso Ă  Tanger, Royaume du Maroc.
L’adoption de ce dĂ©cret permet la nomination de Monsieur Moshine SEFRIOUI en qualitĂ© de Consul honoraire du Burkina Faso Ă  Tanger, Royaume du Maroc, conformĂ©ment au dĂ©cret n°2024-0453/
PRES-TRANS/PM/MAECRBE/MEFP du 17 avril 2024 portant rĂšglementation de l’ouverture des postes consulaires honoraires et de l’exercice de la fonction de Consul honoraire du Burkina Faso Ă  l’étranger.

Le troisiĂšme dĂ©cret porte rĂ©ouverture du Consulat honoraire du Burkina Faso Ă  New Jersey, aux Etats-Unis d’AmĂ©rique.
New Jersey est un Etat portuaire des Etats-Unis d’AmĂ©rique qui enregistre une forte communautĂ© de BurkinabĂš dans la zone estimĂ©e Ă  plus de 4 000 personnes.
En 2021, un Consulat honoraire du Burkina Faso avait été ouvert avec pour circonscription consulaire les Etats de New Jersey, de Pennsylvanie et du Delaware mais il a été contraint de fermer en 2022.

L’adoption de ce dĂ©cret consacre la rĂ©ouverture du Consulat honoraire du Burkina Faso Ă  New Jersey en vue de la protection consulaire et de la protection des intĂ©rĂȘts des BurkinabĂš qui y vivent, conformĂ©ment au dĂ©cret n°2024-0453/PRES-TRANS/PM/MAECRBE/MEFP du 17 avril 2024 portant rĂšglementation de l’ouverture des postes consulaires honoraires et de l’exercice de la fonction de Consul honoraire du Burkina Faso Ă  l’étranger.

Le quatriĂšme dĂ©cret porte nomination d’un Consul honoraire du Burkina Faso Ă  New Jersey, aux Etats-Unis d’AmĂ©rique.
L’adoption de ce dĂ©cret permet la nomination de Monsieur Saidou OUEDRAOGO en qualitĂ© de Consul honoraire du Burkina Faso Ă  New Jersey, conformĂ©ment au dĂ©cret n°2024-0453/PRES-TRANS/PM/MAECRBE/MEFP du 17 avril 2024 portant rĂšglementation de l’ouverture des postes consulaires honoraires et de l’exercice de la fonction de Consul honoraire du Burkina Faso Ă  l’étranger.

𝐈.𝟓. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐅𝐎𝐍𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐏𝐔𝐁𝐋𝐈𝐐𝐔𝐄, 𝐃𝐔 𝐓𝐑𝐀𝐕𝐀𝐈𝐋 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐎𝐓𝐄𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐒𝐎𝐂𝐈𝐀𝐋𝐄
Le Conseil a adoptĂ© un dĂ©cret portant approbation des statuts particuliers du Fonds national d’appui aux travailleurs dĂ©flatĂ©s et retraitĂ©s (FONA-DR).
Ce dĂ©cret est une relecture du dĂ©cret n°2015-1631/PRES-TRANS/PM/MFPTSS/MEF du 28 dĂ©cembre 2015 portant approbation des statuts particuliers du Fonds national d’appui aux travailleurs dĂ©flatĂ©s et retraitĂ©s.

Créé en 2008 pour aider Ă  la rĂ©insertion professionnelle des travailleurs dĂ©flatĂ©s et des retraitĂ©s en vue de la rĂ©duction du chĂŽmage et de la pauvretĂ© au Burkina Faso, le FONA-DR assure au profit de ces groupes vulnĂ©rables la formation, l’octroi direct ou indirect de prĂȘt et la valorisation de l’expertise ainsi que de l’expĂ©rience des travailleurs retraitĂ©s.
Les innovations majeures de ce décret portent entre autres sur :

  • l’élargissement de la mission du FONA-DR Ă  la promotion de l’entrepreneuriat senior par la prise en compte des agents publics de l’Etat, des travailleurs salariĂ©s et assimilĂ©s Ă  03 ans de leur Ăąge de dĂ©part Ă  la retraite ;
  • le dĂ©veloppement d’élĂ©ments complĂ©mentaires de sĂ»retĂ© notamment la prise en compte de la personne physique assurant la continuitĂ© du projet en cas de dĂ©cĂšs en vue d’assurer le remboursement des prĂȘts ;
  • le dĂ©plafonnement de l’ñge autorisĂ© pour le bĂ©nĂ©fice des prĂȘts qui Ă©tait de 75 ans ;
  • la contribution du fonds Ă  la recherche de partenariats techniques et financiers ;
  • la prise en compte des Forces armĂ©es nationales dans le Conseil d’administration.

L’adoption de ce dĂ©cret permet au Fonds national d’appui aux travailleurs dĂ©flatĂ©s et retraitĂ©s de disposer de textes rĂšglementaires en vue d’accomplir ses missions, conformĂ©ment aux dispositions du dĂ©cret n°2014-610/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut gĂ©nĂ©ral des fonds nationaux.

𝐈.𝟔. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐉𝐔𝐒𝐓𝐈𝐂𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐃𝐑𝐎𝐈𝐓𝐒 𝐇𝐔𝐌𝐀𝐈𝐍𝐒, 𝐂𝐇𝐀𝐑𝐆𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐑𝐄𝐋𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐀𝐕𝐄𝐂 𝐋𝐄𝐒 𝐈𝐍𝐒𝐓𝐈𝐓𝐔𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒
Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

Le premier rapport est relatif Ă  deux projets de dĂ©cret portant respectivement crĂ©ation de charges d’huissier de justice et nomination de titulaires de charges d’huissier de justice.
L’adoption de ces dĂ©crets permet la crĂ©ation de vingt et une (21) charges d’huissier de justice et la nomination de vingt et une (21) personnes en qualitĂ© de titulaires de charges d’huissier de justice dans des tribunaux de grande instance du Burkina Faso.

Le deuxiĂšme rapport est relatif Ă  deux projets de dĂ©cret portant respectivement transfert de charges d’huissier de justice et nomination de titulaires de charges d’huissier de justice.
L’adoption de ces dĂ©crets permet le transfert des charges d’huissier de justice des tribunaux de grande instance de Gaoua, de LĂ©o et de Fada N’Gourma aux siĂšges des tribunaux de grande instance de Ouaga I et Ouaga II et la nomination de deux (02) personnes en qualitĂ© de titulaires de charges d’huissier de justice dans les tribunaux de grande instance de Ouaga I et Ouaga II.

Le troisiùme rapport est relatif à un projet de loi portant conditions d’octroi de la grñce amnistiante.
Suite aux Ă©vĂšnements des 15 et 16 septembre 2015, plusieurs personnes ont Ă©tĂ© poursuivies et condamnĂ©es par le Tribunal militaire pour des faits relatifs Ă  l’atteinte Ă  la sĂ»retĂ© de l’Etat et autres infractions connexes.

Parmi les condamnĂ©s, certains ont purgĂ© leurs peines et ont rejoint leur unitĂ© ou services d’origine oĂč ils contribuent aux opĂ©rations de reconquĂȘte du territoire ; d’autres ont fait appel et sont toujours en attente de jugement.
Compte tenu des procédures judiciaires toujours en cours, ce projet de loi vise à lever les obstacles qui constituent un frein à leur carriÚre en termes de promotion et à encourager ces personnes pour leur engagement patriotique et leur sacrifice pour la défense de la Nation.
Le Conseil a marquĂ© son accord pour la transmission dudit projet de loi Ă  l’AssemblĂ©e lĂ©gislative de Transition.

𝐈.𝟕. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐈𝐍𝐃𝐔𝐒𝐓𝐑𝐈𝐄, 𝐃𝐔 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐄𝐑𝐂𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐑𝐓𝐈𝐒𝐀𝐍𝐀𝐓
Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

Le premier rapport est relatif à un projet de décret portant institution du Certificat national de conformité (CNC) des produits destinés à la consommation.
Le Certificat national de conformité est un document administratif qui atteste de la conformité des produits aux normes et rÚglements techniques en vigueur au Burkina Faso. Il a été adopté par le décret n°94-014/PRES/PM/MICM/MFPL du 06 janvier 1994 portant institution de Certificat national de conformité des produits destinés à la consommation.
Cependant, au fil du temps, la problĂ©matique de l’application de ce dĂ©cret, en marge de la loi portant organisation de la concurrence s’est posĂ©e, d’oĂč sa relecture.

Les innovations majeures de ce nouveau décret portent sur :

  • le rattachement du dĂ©cret Ă  la loi n°016-2017/AN du 27 avril 2017 portant organisation de la concurrence au Burkina Faso ;
  • la prise en compte des conditions de dĂ©livrance et d’utilisation du Certificat national de conformitĂ© ;
  • la prise en compte des laboratoires ou structures partenaires qui Ă©tablissent des documents prĂ©alables Ă  la dĂ©livrance du Certificat national de conformitĂ© ;
  • la dĂ©signation de la structure responsable de la conduite des inspections afin d’amĂ©liorer la surveillance du marchĂ©.

L’adoption de ce dĂ©cret permet de protĂ©ger les industries nationales, de rĂ©guler les importations et de renforcer la protection du consommateur.

Le deuxiĂšme rapport est relatif Ă  un projet de dĂ©cret portant nomenclature des mĂ©tiers de l’artisanat au Burkina Faso.
Le but de ce dĂ©cret est de permettre Ă  notre pays de se conformer aux dispositions du RĂšglement n°01/2014/CM/UEMOA du 27 mars 2014 portant adoption du Code communautaire de l’artisanat de l’Union Ă©conomique et monĂ©taire Ouest africaine (UEMOA).
L’application du rĂšglement communautaire au plan national reste partielle dans la mesure oĂč certains aspects ne sont pas encore opĂ©rationnalisĂ©s notamment, l’élaboration d’une nomenclature des mĂ©tiers de l’artisanat suivant les spĂ©cificitĂ©s de notre pays.

La nomenclature des mĂ©tiers de l’artisanat poursuit entre autres, les objectifs spĂ©cifiques suivants :

  • la redĂ©finition des espaces professionnels qui traduisent les mutations survenues dans l’environnement Ă©conomique et qui facilitent l’intervention des professionnels ;
  • l’amĂ©lioration du dialogue entre les diffĂ©rents acteurs autour des questions de compĂ©tences requises pour exercer les mĂ©tiers de l’artisanat au Burkina Faso ;
  • l’élargissement du champ des pistes professionnelles aux personnes confrontĂ©es Ă  une mobilitĂ© professionnelle.

Le dĂ©cret vise une comprĂ©hension harmonisĂ©e des mĂ©tiers de l’artisanat et une meilleure organisation du monde professionnel. Il obĂ©it Ă©galement Ă  une instruction de Son Excellence Monsieur le PrĂ©sident du Faso, Chef de l’Etat visant Ă  opĂ©rer une rĂ©forme de notre systĂšme Ă©ducatif pour donner une place de choix Ă  la formation aux mĂ©tiers.
L’adoption de ce dĂ©cret permet de dĂ©finir la nomenclature des mĂ©tiers de l’artisanat au Burkina Faso.

Le troisiĂšme rapport est relatif Ă  deux projets de dĂ©cret portant respectivement approbation des statuts particuliers de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) et dissolution de ses organes consulaires.
Depuis sa crĂ©ation le 11 juin 1948, la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso a connu plusieurs rĂ©formes pour adapter ses statuts Ă  l’évolution de la rĂšglementation au plan national et pour amĂ©liorer son efficacitĂ© en tant qu’instrument au service du secteur privĂ©. MalgrĂ© ces rĂ©formes, la CCI-BF dans son organisation et son fonctionnement reste une institution qui allie une gestion administrative de type public et privĂ© dont la nature ne favorise pas une rĂ©elle coordination des politiques sectorielles en faveur du secteur privĂ©.

Ces dĂ©crets visent Ă  opĂ©rer une rĂ©forme structurelle de la CCI-BF et comportent des innovations. Il s’agit entre autres de :

  • la suppression du lien hiĂ©rarchique qui existait entre le monde des affaires composĂ© des Ă©lus consulaires et l’entitĂ© administrative publique CCI-BF en qualitĂ© d’établissement public de l’Etat Ă  caractĂšre professionnel ;
  • la crĂ©ation d’une AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale et d’un Conseil d’administration ;
  • la crĂ©ation de reprĂ©sentations de la CCI-BF, entitĂ© administrative Ă  l’étranger ;
  • la sĂ©paration de la gestion budgĂ©taire de la CCI-BF et celle de la Chambre consulaire ;
  • la mise en place de dĂ©lĂ©gations spĂ©ciales consulaires comme mesures transitoires dans l’attente de l’organisation d’élections consulaires.

L’adoption de ces dĂ©crets permet Ă  la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso de se doter de textes rĂšglementaires adĂ©quats en vue d’un meilleur fonctionnement.

𝐈.𝟖. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐄𝐑𝐆𝐈𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐈𝐍𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐂𝐀𝐑𝐑𝐈𝐄𝐑𝐄𝐒
Le Conseil a adopté cinq (05) décrets.

Le premier dĂ©cret porte conditions de coulĂ©e, pesĂ©e, colisage et de transport de l’or, du contrĂŽle de la quantitĂ© et de la qualitĂ© de l’or et des autres substances prĂ©cieuses.
Ce dĂ©cret vise l’application de la loi n°016-2024/ALT du 18 juillet 2024 portant Code minier du Burkina Faso.

Les innovations de ce décret portent sur :

  • la prĂ©sence des reprĂ©sentants de l’administration dans les activitĂ©s de coulĂ©e de l’or Ă  la charge de l’Etat ;
  • la prise en compte des conditions de coulĂ©e, pesĂ©e, colisage et de transport de l’or affinĂ© au Burkina Faso ;
  • la fixation des conditions de coulĂ©e, pesĂ©e, colisage et de transport de l’or et des autres substances prĂ©cieuses issues du traitement des rĂ©sidus miniers ;
  • la transmission des Ă©chantillons d’or prĂ©levĂ©s et scellĂ©s lors de la coulĂ©e par les sociĂ©tĂ©s miniĂšres au Bureau des mines et de la gĂ©ologie du Burkina (BUMIGEB) pour les analyses dans un dĂ©lai de soixante-douze heures Ă  compter de la date de la coulĂ©e.

L’adoption de ce dĂ©cret permet Ă  l’Etat de disposer d’un cadre juridique appropriĂ© afin de mieux contrĂŽler l’or et les autres substances prĂ©cieuses extraits par les entreprises miniĂšres.

Le deuxiĂšme dĂ©cret porte modalitĂ©s de constitution de la rĂ©serve nationale d’or du Burkina Faso.
Ce dĂ©cret vise l’application de la loi n°016-2024/ALT du 18 juillet 2024 portant Code minier du Burkina Faso.

Les innovations de ce décret sont entre autres :

  • le versement en or des dividendes prioritaires dus Ă  l’Etat ;
  • la vente de tout ou partie de la production Ă  l’Etat ;
  • le paiement en or des condamnations pĂ©cuniaires prononcĂ©es conformĂ©ment Ă  la rĂšglementation en vigueur ;
  • le versement en or de la part dĂ©volue Ă  l’Etat dans les contrats de partage de production sur les actifs miniers de l’Etat cĂ©dĂ©s Ă  des investisseurs dans le cadre de la convention nĂ©gociĂ©e ;
  • la mise Ă  disposition de l’Etat des masses constituĂ©es par les haldes et terrils de mines.

L’adoption de ce dĂ©cret permet au Burkina Faso de disposer d’un texte juridique permettant la constitution de la rĂ©serve nationale d’or.
Le troisiÚme décret porte indemnisation des personnes affectées par les exploitations miniÚres, dispositif de prévention et de réparation des préjudices subis par les communautés affectées, enregistrées dans le cadre des activités miniÚres.
Ce dĂ©cret vise l’application de la loi n°016-2024/ALT du 18 juillet 2024 portant Code minier du Burkina Faso.

Les innovations de ce décret sont entre autres :

  • la fixation des conditions d’indemnisation des communautĂ©s affectĂ©es par les activitĂ©s miniĂšres ;
  • la dĂ©termination de modalitĂ©s d’indemnisation en nature et/ou en espĂšce qui permettent dĂ©sormais aux communautĂ©s affectĂ©es de faire des options en la matiĂšre ;
  • la mise en place d’un comitĂ© de suivi par commune au lieu d’un comitĂ© par investisseur minier.

L’adoption de ce dĂ©cret permet le renforcement de la protection des droits des communautĂ©s affectĂ©es et l’exploitation apaisĂ©e et sĂ©curisĂ©e des ressources miniĂšres au Burkina Faso.

Le quatriĂšme dĂ©cret porte dĂ©termination des quantitĂ©s maximales d’or et de substances prĂ©cieuses autorisĂ©es en possession ou en dĂ©tention.
Ce dĂ©cret vise l’application de la loi n°016-2024/ALT du 18 juillet 2024 portant Code minier du Burkina Faso.

Les innovations de ce décret sont entre autres :

  • l’augmentation de la quantitĂ© maximale d’or autorisĂ©e en possession ou en dĂ©tention. Elle passe de 500 grammes Ă  1000 grammes ;
  • l’obligation d’achat et de vente de l’or en dĂ©tention ou en possession uniquement auprĂšs de l’organisme public d’achat et de vente d’or ;
  • l’obligation d’une dĂ©claration prĂ©alable pour toute sortie hors du territoire national de toute quantitĂ© d’or et des autres substances prĂ©cieuses ;
  • l’obligation faite Ă  toute institution bancaire ou toute autre structure habilitĂ©e situĂ©e au Burkina Faso auprĂšs de laquelle il est dĂ©posĂ© de la quantitĂ© d’or brut de communiquer, sans dĂ©lai, l’identitĂ© des dĂ©posants et les quantitĂ©s dĂ©posĂ©es, Ă  l’organe de coordination des activitĂ©s de lutte contre la fraude en matiĂšre de commercialisation de l’or et des autres substances minĂ©rales.

L’adoption de ce dĂ©cret permet de disposer d’un texte juridique pour assurer un meilleur contrĂŽle des quantitĂ©s maximales d’or et de substances prĂ©cieuses en possession ou en dĂ©tention par les personnes physiques.

Le cinquiĂšme dĂ©cret porte conditions et modalitĂ©s d’exercice du droit de prĂ©emption de l’Etat en cas de cession de matĂ©riel et d’équipement, en cas de cession de titre minier et en matiĂšre de commercialisation de l’or et des autres substances minĂ©rales d’exploitation industrielle, semi-mĂ©canisĂ©e et artisanale.
Ce dĂ©cret vise l’application de la loi n°016-2024/ALT du 18 juillet 2024 portant Code minier du Burkina Faso.

Les innovations de ce décret sont entre autres :

  • l’existence d’un cadre rĂšglementaire pour l’exercice du droit de prĂ©emption de l’Etat ;
  • le renforcement des droits de l’Etat dans la gestion des ressources miniĂšres ;
  • le renforcement du rĂŽle de l’Etat sur les actes de cession et acquisition des titres miniers ;
  • l’élargissement de l’exercice de droit de prĂ©emption de l’Etat en cas de cession de titres miniers par leurs titulaires.

L’adoption de ce dĂ©cret permet de disposer d’un texte rĂšglementaire traitant des conditions et modalitĂ©s d’exercice du droit de prĂ©emption de l’Etat en cas de cession de matĂ©riel et d’équipement, en cas de cession de titre minier et en matiĂšre de commercialisation de l’or et des autres substances minĂ©rales d’exploitation industrielle, semi-mĂ©canisĂ©e et artisanale.

𝐈.𝟗. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐒𝐄𝐈𝐆𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐃𝐄 𝐁𝐀𝐒𝐄, 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐋𝐏𝐇𝐀𝐁𝐄𝐓𝐈𝐒𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐎𝐌𝐎𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐃𝐄𝐒 𝐋𝐀𝐍𝐆𝐔𝐄𝐒 𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐀𝐋𝐄𝐒
Le Conseil a adoptĂ© un dĂ©cret portant approbation des statuts de l’Institut national de formation des personnels de l’éducation (INFPE).
Ce dĂ©cret est une relecture du dĂ©cret n°2020-0871/PRES/PM/MINEFID/MENAPLN du 12 octobre 2020 portant approbation des statuts de l’Institut national de formation des personnels de l’éducation (INFPE).

Les innovations majeures de ce décret sont :

  • la rĂ©vision du nombre des membres observateurs au Conseil d’administration qui passe Ă  neuf (09) contre dix (10) dans les anciens statuts ;
  • les appellations du « Directeur de la formation continue et de la recherche » ainsi que de « l’Agent comptable » qui deviennent dĂ©sormais « Directeur de la formation continue et de recherche-action » et « Comptable principal en deniers et en valeurs » ;
  • l’ajout du bureau comptable matiĂšres principales comme direction technique relevant du SecrĂ©tariat gĂ©nĂ©ral de l’INFPE.
    L’adoption de ce dĂ©cret permet Ă  l’Institut national de formation des personnels de l’éducation de disposer de textes rĂšglementaires en vue de prendre en compte les diffĂ©rents changements intervenus et d’assurer son meilleur fonctionnement.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de l’Economie et des finances a fait au Conseil une communication relative au compte rendu des conclusions de la session 2024 du Cadre national de concertation des acteurs de l’inclusion financiùre du Burkina Faso.
Cette session qui s’est tenue les 07 et 08 novembre 2024 Ă  Ouagadougou Ă©tait placĂ©e sous le thĂšme « EfficacitĂ© des initiatives de financement de l’inclusion financiĂšre au Burkina Faso : Ă©tat des lieux et perspectives ».
Au cours de cette rencontre les participants ont formulĂ© des recommandations pour amĂ©liorer le taux de l’inclusion financiĂšre qui est passĂ© de 33,77% Ă  35,97% entre 2020 et 2023 pour un objectif fixĂ© Ă  75%.

Au titre des recommandations, il s’agit :

  • de l’accĂ©lĂ©ration de l’opĂ©rationnalisation du SystĂšme d’informations et de gestion mutualisĂ© et la mise Ă  disposition des populations des documents d’identitĂ© pour une meilleure identification des utilisateurs de services financiers numĂ©riques ;
  • du renforcement de la collaboration avec les Forces de dĂ©fense et de sĂ©curitĂ© pour la rĂ©habilitation des infrastructures numĂ©riques endommagĂ©es et le maintien en fonction de l’existant ;
  • du renforcement de la coordination et de la synergie des interventions pour une meilleure capitalisation des actions y compris la dynamisation des cadres rĂ©gionaux de concertation des acteurs de l’inclusion financiĂšre.

Outre ces recommandations, les acteurs du domaine de l’inclusion financiĂšre ont pris Ă©galement des rĂ©solutions pour l’amĂ©lioration de leurs services au profit des populations et des petites et moyennes entreprises.

II.2. Le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat a fait au Conseil une communication relative Ă  la mise en Ɠuvre des rĂ©solutions et recommandations de l’AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des SociĂ©tĂ©s d’Etat (AG-SE).
Ce rapport fait le point, au 30 juin 2024, de la mise en Ɠuvre des rĂ©solutions et recommandations de la 31e session de l’AG-SE et celles antĂ©rieures en souffrance Ă  savoir la 28e, la 29e et la 30e session.

La 31e session de l’AG-SE a formulĂ© dix-neuf (19) rĂ©solutions et recommandations communes Ă  l’endroit des sociĂ©tĂ©s et des Etablissements publics de prĂ©voyance sociale (EPPS). Ainsi, sur dix-neuf (19) dĂ©cisions, quatorze (14) sont entiĂšrement exĂ©cutĂ©es par l’ensemble desdites entitĂ©s et cinq (05) sont en cours de rĂ©alisation par certaines d’entre elles. En ce qui concerne la 30e session, sur les vingt-deux (22) dĂ©cisions adressĂ©es aux sociĂ©tĂ©s d’Etat et aux EPPS, vingt (20) sont totalement rĂ©alisĂ©es et deux (02) sont en cours de rĂ©alisation.
Pour la 29e session, sur les quatre (04) rĂ©solutions rĂ©siduelles formulĂ©es Ă  l’endroit des sociĂ©tĂ©s d’Etat et des EPPS, trois (03) ont Ă©tĂ© entiĂšrement exĂ©cutĂ©es par l’ensemble des entitĂ©s concernĂ©es et une non rĂ©alisĂ©e. Quant Ă  la 28e session sont toujours en cours d’exĂ©cution.

II.3. Le ministre de l’Enseignement supĂ©rieur, de la recherche et de l’innovation a fait au Conseil une communication relative Ă  la tenue de la 4e Ă©dition de « La nuit de l’excellence scientifique » le 27 dĂ©cembre 2024 Ă  Ouagadougou.

Le prix d’excellence de la recherche scientifique couvre les huit (08) domaines suivants :

  • sciences de la santĂ© ;
  • sciences et technologies ;
  • sciences agricoles et environnementales ;
  • sciences juridiques, politiques et de l’administration ;
  • sciences Ă©conomiques et de gestion ;
  • sciences de l’Homme et de la sociĂ©tĂ© ;
  • lettres, langues, arts et communication ;
  • sciences de l’éducation et de la formation.
    OrganisĂ©e tous les deux ans, la nuit de l’excellence scientifique vise Ă  rĂ©compenser les travaux de recherche scientifique d’un individu ou d’une Ă©quipe pouvant contribuer de maniĂšre significative au progrĂšs de la science ainsi qu’au dĂ©veloppement Ă©conomique, social et culturel du Burkina Faso.

II.4. Le ministre des Sports, de la jeunesse et de l’emploi a fait au Conseil des communications parmi lesquelles :

  • une communication relative Ă  l’organisation du Salon national de l’emploi et des mĂ©tiers (SANEM), Ă©dition 2024 les 17 et 18 dĂ©cembre 2024 Ă  Ouagadougou.
    Cet Ă©vĂšnement est placĂ© sous le thĂšme « ResponsabilitĂ© sociale des entreprises et accompagnement Ă  l’insertion professionnelle des jeunes ».

L’organisation du Salon national de l’emploi et des mĂ©tiers vise Ă  favoriser l’insertion professionnelle des jeunes et Ă  valoriser les mĂ©tiers. Au nombre des activitĂ©s prĂ©vues dans le cadre du SANEM, on retient entre autres :

  • une prĂ©sentation des success stories et des champions en vue de susciter des vocations chez les jeunes ;
  • la signature de conventions de partenariat dans le cadre de l’employabilitĂ© des jeunes ;
  • l’animation de stands d’orientation, de rĂ©seautage, de prĂ©sentation des opportunitĂ©s de financement et de formation ;
  • l’établissement de 4 000 cartes de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) au profit de jeunes demandeurs d’emploi ;
  • la remise d’attestations de stage de formation Ă  4 000 jeunes en fin de stage d’initiation dans les secteurs public et privĂ©.
    L’édition 2024 du Salon national de l’emploi et des mĂ©tiers est placĂ©e sous le haut patronage de Son Excellence Dr Ousmane BOUGOUMA, PrĂ©sident de l’AssemblĂ©e lĂ©gislative de Transition.

𝐈𝐈𝐈. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒

𝐈𝐈𝐈.𝟏. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐋𝐄𝐒 𝐅𝐎𝐍𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐈𝐍𝐃𝐈𝐕𝐈𝐃𝐔𝐄𝐋𝐋𝐄𝐒
𝐀. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐈𝐌𝐀𝐓𝐔𝐑𝐄

  • Monsieur Mamadou DEMBELE, Mle 110 950 H, Communicateur, 1Ăšre classe, 9e Ă©chelon, est nommĂ© Directeur de Cabinet ;
  • Monsieur Pogdnaba Christian ZONGO, Mle 117 392 D, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1Ăšre classe, 8e Ă©chelon, est nommĂ© Directeur de la communication et des relations presse.

𝐁. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐃𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐓𝐄𝐑𝐑𝐈𝐓𝐎𝐑𝐈𝐀𝐋𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐌𝐎𝐁𝐈𝐋𝐈𝐓𝐄

  • Monsieur Nestor WindĂ©manĂ©guĂ©dĂ© OUEDRAOGO, Officier, est nommĂ© Gouverneur de la RĂ©gion du Centre-Ouest ;
  • Monsieur Thomas YAMPA, Mle 220 666 G, Administrateur civil, est nommĂ© Gouverneur de la RĂ©gion du Nord ;
  • Monsieur Wend Nere Wilfried TOUGMA, Officier, est nommĂ© Haut-commissaire de la province du Soum ;
  • Monsieur SanfiĂ©nalĂ© SIRIMA, Mle 98 046 R, Administrateur civil, est nommĂ© Haut-commissaire de la province des Banwa ;
  • Monsieur Marou ILBOUDO, Mle 304 113 S, Administrateur civil, est nommĂ© PrĂ©fet du dĂ©partement de Solenzo ;
  • Monsieur Amadou COULIBALY, Mle 343 532 K, SecrĂ©taire administratif, est nommĂ© PrĂ©fet du dĂ©partement de Tansila.

𝐂. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒

  • Monsieur Lamine SIMAGA, Mle 111 067 E, Inspecteur des impĂŽts, 1Ăšre classe, 9e Ă©chelon, est nommĂ© Conseiller fiscal de la SociĂ©tĂ© nationale burkinabĂš d’électricitĂ© (SONABEL) ;
  • Monsieur Madi NASSA, Mle 219 286 V, Administrateur des services financiers, 1Ăšre classe, 4e Ă©chelon, est nommĂ© Directeur du contrĂŽle des marchĂ©s publics et des engagements financiers de l’Agence d’information du Burkina (AIB) ;
  • Monsieur Moumini OUEDRAOGO, Mle 53 581 Y, Administrateur des services financiers, 1Ăšre classe, 10e Ă©chelon, est nommĂ© Directeur du contrĂŽle des marchĂ©s publics et des engagements financiers du ministĂšre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme ;
  • Monsieur Issaka YARO, Mle 380 157 Z, Administrateur des services financiers, 1Ăšre classe, 1er Ă©chelon, est nommĂ© Directeur provincial du contrĂŽle des marchĂ©s publics et des engagements financiers de la Gnagna.

𝐃. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐉𝐔𝐒𝐓𝐈𝐂𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐃𝐑𝐎𝐈𝐓𝐒 𝐇𝐔𝐌𝐀𝐈𝐍𝐒, 𝐂𝐇𝐀𝐑𝐆𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐑𝐄𝐋𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐀𝐕𝐄𝐂 𝐋𝐄𝐒 𝐈𝐍𝐒𝐓𝐈𝐓𝐔𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒

  • Monsieur Bienvenu Claude Valery BADO, Mle 130 317 X, Magistrat, grade exceptionnel, 2e Ă©chelon, est nommĂ© Conseiller technique ;
  • Madame Christine LOMPO, Mle 130 172 A, Magistrat, grade exceptionnel, 8e Ă©chelon, est nommĂ©e Inspecteur gĂ©nĂ©ral des services ;
  • Monsieur Wendpanga Jonathan 2e jumeau BONKOUNGOU, Mle 97 576 T, Greffier en chef, 1Ăšre classe, 8e Ă©chelon, est nommĂ© Directeur des greffes ;
  • Monsieur Abdoulaye BANCE, Mle 279 590 F, Conseiller en Droits humains, 1Ăšre classe, 5e Ă©chelon, est nommĂ© ChargĂ© d’études.

Les personnes dont les noms suivent sont nommĂ©es titulaires de charges d’huissier de justice aux siĂšges des Tribunaux de grande instance ci-aprĂšs :

Ouaga I et Ouaga II

  • Monsieur SanmaguĂšre Sylvestre DABIRE ;
  • Madame TarwendsĂšga BONKOUNGOU ;
  • Monsieur Malick SAWADOGO.

Bobo-Dioulasso

  • Monsieur Jules NAKOULMA ;
  • Monsieur Siaka TABALOBA ;
  • Madame Nelli Carine Epiphanie COULDIATI ;
  • Monsieur Adama TRAORE ;
  • Monsieur Amessey RomĂ©o PALEY.

Boromo

  • Madame KapĂ© ValĂ©rie Marcelle BATINAN.

Koudougou

  • Madame Gentil Faty’m Carol DA.

Fada N’Gourma

  • Monsieur Romuald KONE.

Koupéla

  • Monsieur Bitiou François BENAO.

PĂŽ

  • Monsieur Anicet MelchĂ©ade BADO.

Kongoussi

  • Monsieur Sibiri OUEDRAOGO.

Dédougou

  • Monsieur Richard KONGO.

Diébougou

  • Monsieur Kalga NEYA.

Orodara

  • Madame Delphine TAPSOBA.

Banfora

  • Madame Wendzoodo Patricia YAMEOGO.

Gaoua

  • Monsieur TimothĂ© YARGA.

Léo

  • Monsieur SaĂŻdou SANA.

Dori

  • Monsieur WendbĂ©nĂ©do Olivier KABORE.

Les personnes dont les noms suivent sont nommĂ©es titulaires de charges d’huissier de justice au siĂšge des Tribunaux de grande instance de Ouaga I et Ouaga II :

  • Monsieur Samuel TouwendĂ© SANWIDI ;
  • Monsieur Ali OUEDRAOGO.

𝐄. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐓𝐑𝐀𝐍𝐒𝐈𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐃𝐈𝐆𝐈𝐓𝐀𝐋𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐏𝐎𝐒𝐓𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐄𝐋𝐄𝐂𝐓𝐑𝐎𝐍𝐈𝐐𝐔𝐄𝐒

  • Monsieur Brahima TRAORE, Mle 97 622 A, Administrateur des services financiers, 1Ăšre classe, 4e Ă©chelon, est nommĂ© Directeur des marchĂ©s publics.

𝐅. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐈𝐍𝐃𝐔𝐒𝐓𝐑𝐈𝐄, 𝐃𝐔 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐄𝐑𝐂𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐑𝐓𝐈𝐒𝐀𝐍𝐀𝐓

  • Monsieur Alassane OUEDRAOGO, Mle 111 319 H, Conseiller des affaires Ă©conomiques, 1Ăšre classe, 9e Ă©chelon, est nommĂ© SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral ;
  • Monsieur Boureima OUEDRAOGO, Mle 208 063 S, Administrateur des services financiers, 1Ăšre classe, 9e Ă©chelon, est nommĂ© Directeur de la gestion des finances.

𝐆. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐒𝐄𝐈𝐆𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐃𝐄 𝐁𝐀𝐒𝐄, 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐋𝐏𝐇𝐀𝐁𝐄𝐓𝐈𝐒𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐎𝐌𝐎𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐃𝐄𝐒 𝐋𝐀𝐍𝐆𝐔𝐄𝐒 𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐀𝐋𝐄𝐒

  • Monsieur Bertin TOE, Mle 26 666 T, Inspecteur gĂ©nĂ©ral de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1Ăšre classe, 14e Ă©chelon, est nommĂ© ChargĂ© de mission ;
  • Monsieur Edouard PegedwendĂ© KOAMA, Mle 50 900 S, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1Ăšre classe, 10e Ă©chelon, est nommĂ© Inspecteur technique des services ;
  • Madame Haoua Pouitinrvinna Laurentine YOUGBARE/OUEDRAOGO, Mle 207 916 T, Administrateur civil, 1Ăšre classe, 6e Ă©chelon, est nommĂ©e Directrice du dĂ©veloppement institutionnel et de l’innovation ;
  • Madame HourĂ©tou DIALLO/DIALLO, Mle 37 404 D, Administrateur gĂ©nĂ©ral des services scolaires et universitaires, 1Ăšre classe, 12e Ă©chelon, est nommĂ©e Chef de dĂ©partement Ă©ducation non formelle au SecrĂ©tariat permanent du Plan stratĂ©gique de dĂ©veloppement de l’éducation de base et de l’enseignement secondaire (SP-PSDEBS) ;
  • Madame W. AgnĂšs SARAMBE, Mle 38 375 D, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1Ăšre classe, 7e Ă©chelon, est nommĂ©e Chef de dĂ©partement de la qualitĂ© de l’éducation formelle au SecrĂ©tariat permanent du Plan stratĂ©gique de dĂ©veloppement de l’éducation de base et de l’enseignement secondaire ;
  • Monsieur Sidiki MANDE, Mle 50 391 V, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1Ăšre classe, 12e Ă©chelon, est nommĂ© Directeur provincial de l’éducation prĂ©scolaire, primaire et non formelle du Loroum.

𝐇. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐒𝐄𝐈𝐆𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐒𝐄𝐂𝐎𝐍𝐃𝐀𝐈𝐑𝐄, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐅𝐎𝐑𝐌𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐏𝐑𝐎𝐅𝐄𝐒𝐒𝐈𝐎𝐍𝐍𝐄𝐋𝐋𝐄 𝐄𝐓 𝐓𝐄𝐂𝐇𝐍𝐈𝐐𝐔𝐄

  • Monsieur SaĂŻdou BARRY, Mle 49 889 V, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catĂ©gorie PB, 2e classe, 12e Ă©chelon, est nommĂ© ChargĂ© de mission.

𝐈. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐕𝐈𝐑𝐎𝐍𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓, 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐀𝐔 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐒𝐒𝐀𝐈𝐍𝐈𝐒𝐒𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓

  • Monsieur WendpagnangdĂ© Ghislain Anselme KABORE, Mle 104 510 J, IngĂ©nieur du gĂ©nie rural, 1Ăšre classe, 9e Ă©chelon, est nommĂ© Conseiller technique ;
  • Monsieur Seydou SANA, Mle 83 979 H, IngĂ©nieur du gĂ©nie rural, 1Ăšre classe, 12e Ă©chelon, est nommĂ© ChargĂ© de mission ;
  • Monsieur AmĂ©dĂ©e Narcisse NIKIEMA, Mle 31 930 G, Inspecteur gĂ©nĂ©ral des eaux et forĂȘts, 1Ăšre classe, 2e Ă©chelon, est nommĂ© ChargĂ© de mission ;
  • Monsieur Habdoulaye KOUDAKIDIGA, Mle 32 201 H, IngĂ©nieur du gĂ©nie rural, 2e classe, 11e Ă©chelon, est nommĂ© Inspecteur technique des services.

𝐈𝐈𝐈.𝟐. 𝐅𝐈𝐍 𝐃𝐄 𝐅𝐎𝐍𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒

𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐃𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐓𝐄𝐑𝐑𝐈𝐓𝐎𝐑𝐈𝐀𝐋𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐌𝐎𝐁𝐈𝐋𝐈𝐓𝐄

Le Conseil a mis fin aux fonctions de :

  • Monsieur AbrahamanĂ© MANDE, Mle 304 115 U, Administrateur civil, PrĂ©fet du dĂ©partement de Dori.

𝐈𝐈𝐈.𝟑. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐋𝐄𝐒 𝐂𝐎𝐍𝐒𝐄𝐈𝐋𝐒 𝐃’𝐀𝐃𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍
Le Conseil a procĂ©dĂ© Ă  la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

  • du Conseil burkinabĂš des chargeurs (CBC) au titre du ministĂšre de l’Administration territoriale et de la mobilitĂ© ;
  • de l’Office national de sĂ©curisation des sites miniers (ONASSIM) au titre du ministĂšre de la SĂ©curitĂ© ;
  • du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) au titre du ministĂšre de l’Enseignement supĂ©rieur, de la recherche et de l’innovation ;
  • de la SociĂ©tĂ© nationale d’amĂ©nagement des terrains urbains (SONATUR) au titre du ministĂšre de l’Urbanisme et de l’habitat.

A. MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE
Le Conseil a adoptĂ© un dĂ©cret portant renouvellement du mandat de Monsieur Seydou GOUO, Commerçant, Administrateur reprĂ©sentant la FaĂźtiĂšre unique des transporteurs routiers du Burkina (FUTRB) au Conseil d’administration du Conseil burkinabĂš des chargeurs (CBC) pour une derniĂšre pĂ©riode de trois (03) ans.

B. MINISTERE DE LA SECURITE
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier dĂ©cret nomme les personnes ci-aprĂšs, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Office national de sĂ©curisation des sites miniers (ONASSIM) pour un premier mandat de trois (03) ans.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT
Au titre du ministÚre de la Sécurité :

  • Monsieur Salfo BAMBARA, Officier.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ASSOCIATION DES MUNICIPALITES DU BURKINA FASO (AMBF)

  • Monsieur Souleymane DIANDA, Mle 237 999 D, Administrateur civil.

Le second dĂ©cret renouvelle le mandat de Monsieur Wend Waoga RĂ©nĂ© SAWADOGO, Adjudant de gendarmerie, Administrateur reprĂ©sentant le personnel au Conseil d’administration de l’Office national de sĂ©curisation des sites miniers (ONASSIM) pour une derniĂšre pĂ©riode de trois (03) ans.

C. MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION
Le Conseil a adoptĂ© un dĂ©cret portant nomination de Monsieur Amidou SAWADOGO, Mle 52 669 C, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, Administrateur reprĂ©sentant l’Etat, au titre du ministĂšre de l’Energie, des mines et des carriĂšres au Conseil d’administration du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur JĂ©rĂŽme TOGO.

D. MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier dĂ©cret nomme Monsieur Jean NoĂ«l SAVADOGO, Mle 54 659 P, Inspecteur du trĂ©sor, Administrateur reprĂ©sentant l’Etat, au titre du ministĂšre de l’Economie et des finances au Conseil d’administration de la SociĂ©tĂ© nationale d’amĂ©nagement des terrains urbains (SONATUR) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second dĂ©cret renouvelle le mandat des personnes ci-aprĂšs, Administrateurs reprĂ©sentant l’Etat au Conseil d’administration de la SociĂ©tĂ© nationale d’amĂ©nagement des terrains urbains (SONATUR) pour une derniĂšre pĂ©riode de trois (03) ans.
Au titre du ministĂšre de l’Administration territoriale et de la mobilitĂ© :

  • Monsieur Idrissa BARRY, Mle 212 177 V, Administrateur civil.

Au titre du ministùre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat :

  • Madame PalingwindĂ© PĂ©lagie NABA/BONKOUNGOU, Mle 247 182 S, Conseiller des affaires Ă©conomiques.

Le Porte-parole du Gouvernement,

Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO
Chevalier de l’Ordre de l’Etalon


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