Vous pouvez etre en ceinte sans le savoir jusqu’à l’accouchement

Le déni de grossesse c’est lorsqu’une femme ne prend pas conscience qu’elle est enceinte, parfois jusqu’à l’accouchement.

Le déni de grossesse se caractérise par une absence totale ou partielle de prise de conscience de la grossesse, malgré les signes physiques habituels. Il peut survenir chez des femmes de tous âges, avec ou sans antécédents médicaux ou psychologiques. Il existe deux types de déni de grossesse. Le déni partiel (a femme découvre qu’elle est enceinte tardivement, souvent après le premier trimestre) et total (a grossesse n’est reconnue qu’au moment de l’accouchement). Elle peut être causée par plusieurs facteurs.
1. Facteurs psychologiques comme le refus inconscient de la grossesse, souvent lié à un traumatisme, une peur ou une situation conflictuelle, la pression sociale ou familiale qui rend la grossesse difficile à accepter.
2. Facteurs médicaux : règles irrégulières ou absence de symptômes typiques (nausées, prise de poids).

Contrairement aux grossesses typiques, les signes habituels sont soit absents, soit mal interprétés : Absence de prise de poids ou ventre qui ne semble pas grossir, saignements réguliers, pouvant être confondus avec des menstruations, mouvements du bébé perçus comme des troubles digestifs, absence de symptômes classiques (nausées, seins douloureux).

Conséquences chez la mère sont:
Choc émotionnel lorsqu’elle découvre sa grossesse, difficultés à accepter ou à s’adapter à sa nouvelle situation, stress ou culpabilité, surtout si la grossesse est révélée très tardivement.

Chez le bébé : Risques liés à l’absence de suivi médical pendant la grossesse (retard de croissance, prématurité, complications à la naissance).

La prise en charge et solutions sont entre autres l’accompagnement médical : une fois la grossesse découverte, un suivi prénatal intensif est mis en place pour évaluer l’état du bébé et de la mère, le soutien psychologique :
Thérapie individuelle pour comprendre les raisons du déni et accompagner la future mère dans l’acceptation de la grossesse, assistance sociale, si nécessaire, pour envisager les solutions post-accouchement (garde, adoption), la sensibilisation de l’entourage : Informer et accompagner les proches pour éviter toute stigmatisation ou jugement.

Le déni de grossesse est rare, mais il toucherait environ 1 grossesse sur 500. Le déni total, jusqu’à l’accouchement, est encore plus rare (1 sur 2 500).